samedi 14 novembre 2009

Conspirez, conspirez, il en restera toujours quelqueque chose...

Cet article vous est offert par Papi Yann

Récemment, Amaury m'a demandé de lui faire un article. Honoré, j'ai accepté en me disant que même si je ne savais pas de quoi ça parlerai, ça pourrait être drôle. J'ai cogité un bon moment pour trouver un sujet, commencé un article, et puis, insatisfait, j'ai tout repris depuis le début pour écrire ce que vous lisez maintenant. Je compte sur votre indulgence si je n'arrive pas à me hisser au niveau de mes excellents prédécesseurs...

Après les conspirations des extraterrestres égyptologues, des gourous de l'après-vie, et des princesses disney, il m'a semblé tout naturel de poursuivre sur ce thème maintenant récurrent des invitationnals. Parlons donc de conspiration institutionnalisée. Non je ne parle pas de celle orchestrée par nos gouvernants pour se faire réélire, ce serait d'une part pas vraiment drôle et d'autre part beaucoup trop simple... Je souhaite plutôt mettre en avant la conspiration mise en place au sein de notre système éducatif qui vise à limiter notre connaissance du petit peuple :
En effet, lors de nos jeunes années on nous abreuve de belles histoires et de contes de fées. On nous raconte l'histoire d'un gros barbu qui descendrait du ciel tous les ans pour nous couvrir de cadeaux si on a bien été sage, celle d'un petit prince amoureux d'une rose et qui voudrait qu'on lui dessine un mouton...Mais voilà, quelques années après, on nous dit "pour notre bien" que tout ceci ne serait que mensonges. Mensonges que l'on nous aurait raconté afin de développer notre imagination. Et dans notre société moderne, ceux qui font appel à leur imagination pour en faire autre chose qu'un produit consommable sont bien souvent montrés du doigt. Ainsi donc on peut se demander pourquoi nous raconter de telles histoires, si c'est pour nier leur véracité et même leur utilité ensuite.
Une réponse envisageable, en dehors des carcans moraux de notre société moderne, serait tout simplement qu'il ne s'agit pas d'histoires mais d'Histoire, la vraie, celle avec un grand H. Celle-ci se transmettrait sous cette forme tout simplement parce que, comme on le dit, ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire, et que dans ce monde il semblerait bien que les matérialistes l'aient emporté sur le petit peuple. Exit le Père Noël balayé par la concurrence des magasins de jouets. Balayées elles aussi les fées, remplacées par des top-modèles retouchées afin de mieux nous vendre les produits de luxe. Commercialisé le petit prince...
Et pourtant, les indices de l'existence du petit peuple sont nombreux : Combien de fois avez-vous retrouvé un objet ailleurs que là où vous l'aviez laissé, sans que personne n'y ait touché ? Cet objet serait-il doté d'une faculté de déplacement autonome ? ou bien a-t-il été déplacé par un être invisible. Mieux encore, on trouve un peu partout des phénomènes étranges : arcs en ciels, ronds de sorcières, crop circles, formes apparaissant dans les nuages...
Alors, à l'approche de Noël, a votre place je me demanderais "est-il bien sage de ne pas croire aux contes de fées ?"...

3 commentaires:

  1. Et voici donc ce qui aurait pu être la participation de Yann au démiurge...
    Pour ceux qui veulent lire sur le petit peuple, il y a plein de choses très sympa mais je me contenterai de l'aspect jdr: Le petit peuple, inclu dans un vieux Casus (pour ceux qui s'en souviennent, j'avais fait jouer à ça au lycée) et Etincelle, le gagnant du démiurge précédent.

    J'aime bien l'article sinon, bon principe.

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  2. J'adore :) ! Vive les fées, contes de fées et le père Nowel !

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  3. héhé, Papi Yann, tout ça est fort divertissant.

    N'empêche qu'en vrai, les contes sont essentiels au développement psychologique d'un être humain, ils structurent l'inconscient en venant s'y imprimer... Il serait assez intéressant de voir ce que ça donnerait de ne dire que la vérité, rien que la vérité, jamais de situation imaginaire pour partir à la recherche de valeurs vitales (comprenez, nécessaires à la compréhension de la vie), à un chiard et d'ensuite le lâcher dans le monde... S'il survit, s'il ne devient pas fou.

    Cela dit, je crois profondément à l'existence du petit lutin qui vient déplacer les affaires de Marianne alors pourquoi pas. :)

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