mercredi 30 novembre 2011

Un jour viendra,...

Allez, un nouvel article. Pour parler d’une sacré arlésienne me concernant : Dukreben.

Cela doit faire presque deux ans que j’ai ce projet en tête qui resurgit de temps à autre. Un jour, j’en verrai le bout, si, si.
Pour ceux qui auraient zappé ou qui n’ont pas suivi, Dukreben c’est un jeu de rôle se passant dans un univers perso. Le nom même de Dukreben signifierait « A l’aventure » en romani.

La base de l’univers est posée depuis le début ou presque, il a légèrement évolué mais ça semble plutôt carré :

Fin du XVIe siècle, votre peuple, le peuple Tsigane est persécuté en Europe depuis trop longtemps. Il est temps pour vous de fuir et de quitter la mère-terre européenne pour aller à l'aventure loin de ce continent. Voilà pourquoi beaucoup d'entre vous ont décidé de prendre les voiles et de se faire PIRATE...
Et finalement, vous vous avérez plutôt doué dans cette nouvelle fonction et vous finissez par vous apercevoir que votre musique traditionnelle a un effet assez étonnant sur la réalité et permet de la déformer!
Féroce boucanier, danseuse séduisante, roublard vide-gousset, diseuse de bonne aventure, habile vigie, vaillant capitaine ou musicien enchanteur, lancez vous à l'aventure!

Côté système, après pas mal d’atermoiements (systèmes perso, adaptation du dk2,…), j’ai fini par récupérer le système de Tranchons et Traquons qui a fait ses preuves à Angers et qui se prête très bien à de l’épique, idéal donc pour Dukreben. Après quelques menus ajustements, cette partie du jeu est prête à être utilisée.

Du côté du scénario, j’ai une déjà une campagne de côté, campagne dont je suis plutôt fier.

Tout semble donc prêt, non ?

Et bah non : il me reste à m’occuper des classes de perso. Celles-ci sont choisies (Baroudeur, Cantinier, Danseuse, Diseuse de bonne aventure, Mousse, Musicien, Pirate et Sage) mais il faut encore s’occuper des différents pouvoirs et équilibrer tout cela… Reste plus qu’à trouver le temps et la motivation…

Promis, un jour je ferai jouer Dukreben ;)

mardi 29 novembre 2011

Le catch, plaisir enfantin ou modèle de production sérielle ?

Allez, histoire de ne pas laisser mourir ce blog, un petit article (qui traîne sur mon PC depuis des mois) sur ce qui reste un de mes loisirs coupables, que je n’évoque finalement bien peu : le catch. En effet, alors que je parle régulièrement grand ancien tentaculaire, super-héros, zombi, SF et que je ne peux m’empêcher de pratiquer le prosélytisme rôliste, le catch reste quelque chose que je partage bien peu. Ce qui n’est guère étonnant au vu de sa réputation et de son image de loisir puéril où l’on voit des types en slip se tataner la gueule.

Certes, les combats eux-mêmes apportent une certaine forme de bonheur et certains mouvements sont superbes (le RKO on air de Randy Orton sur Evan Bourne ou certains combats de CM Punk sont quand même des souvenir magnifiques) mais limiter le catch à cela est fort réducteur et ce n’est d’ailleurs pas ce qui m’intéresse le plus dans ce divertissement (les sports de combat et moi cela a toujours fait deux). On ajoute généralement le scénario, la personnalité des « personnages » joués par les catcheurs aux grands intérêts du catch. On le compare d’ailleurs généralement au théâtre pour le double côté live et jeu d’acteur. J’ajouterai néanmoins un troisième élément au duo sport de combat/théâtre : les séries TV.

En effet, on retrouve dans les fédérations de catch la même notion de rythme présent dans les séries : on ne travaille pas que sur un seul objet (spectacle au théâtre et film au cinéma) mais sur un enchaînement de show assez proches des épisodes de série TV. Prenons le cas de la plus importante compagnie de catch US (et donc mondiale) : la WWE qui offre 3-4 show hebdomadaire ainsi qu’une douzaine d’événements exceptionnels par an (sans compter les tournées à l’étranger). Arriver à tenir un tel rythme, je trouve cela assez exceptionnel surtout en direct devant spectateurs. Se pose ensuite la question de la qualité de ces storyline, de leur répétition et du côté cliché de ces histoires. Et effectivement, le format affiché par le catch impose un côté assez prévisible sans toutefois l’être totalement. Le premier aspect de cette rengaine c’est le manichéisme de ce loisir (pour les rôlistes, ça rappelle étrangement donj’ d’ailleurs) : un catcheur est heel (mauvais) ou face (bon), jamais neutre et rarement très complexe ; il appartient à un camp ou à l’autre et tout changement (turn) se doit d’être impressionnant et radical. Tout ceci ajouté à une nécessité de travailler parfois dans l’urgence (pour s’adapter aux blessures et aux réactions du public) impose donc aux scénaristes une certaine façon de construire les scénarios que je trouve particulièrement intéressante. De même, la personnalité imposée à certains catcheurs est assez « folle » et apporte une autre raison de suivre cela (le Taker par exemple). J’ai par contre l’impression que ces catcheurs originaux ont tendance à être de moins en moins nombreux.

Alors, oui, je regarde le catch et j’aime ça. Peut-être que je ne cherche qu’à trouver une simple raison de justifier un plaisir coupable mais suivre les intrigues catchesque à long terme apporte une certaine satisfaction et quelques idées. C’est d’ailleurs amusant de le retrouver dans certains autres « médias » : films (The Wrestler, mouvement de SCSA dans The Expendables,…), série TV (ce vieil épisode de Malcolm) ou encore bande dessinée (Spider-Man,…). J’aimerai d’ailleurs en remettre une couche avec Mutafukaz à ce sujet : Run y tente un mélange entre popculture européenne et popculture made in América et parmi les éléments que l’on retrouve dans ce petit bijou, il y a une sacré bande de luchadores regroupés en une société secrète énigmatique. Et on retrouve régulièrement des discussions catchesques sur certains forums jdr ou des références dans des jeux eux-mêmes (sans parler de Luchadores).

PS : article tapé en regardant Underworld 3. Comme quoi, quand on parle de plaisirs honteux…

mercredi 9 mars 2011

Quelques cinés...

Bon, la résolution de l’an dernier de critiquer tous les films que je vais voir au cinéma est bien mal partie pour celle-ci.
Quelque mots quand même pour ceux que j’ai été voir pour le moment (je mets l’échine du diable de côté, il est un peu plus ancien et mérite un article à lui seul) :

Black Swan : très bon ce film, bien réalisé, bien joué et assez traumatisant. Quelques défauts néanmoins. Un bon 5/6 sur l’échelle mad.

Largo Winch 2 : bahhhhhhhhhhhhhhhhhhh. J’avais plutôt apprécié le 1 mais là… Ils ne savent même pas filmer les scènes d’actions… Et ils ont osé massacrer Simon… 1,5/6 (1 pour la scène de chute libre, 0,5 pour leur Largo)

True Grit : un Coen… Je pars avec un à priori positif même si c’est pour un western (j’aime pas les westerns,…). Et comme prévu, c’est parfait sur tous les plans. Et la petite est juste fabuleuse (les autres aussi mais elle m’en a bouché un coin). 6/6

127 heures : encore du bon film. La musique et les paysages sont superbes, la réa au poil, James Franco joue vraiment bien et les actrices pleines de charme. Le scénar est bien sûr assez maigre mais cela était inévitable. Les comparaisons avec Into The Wild sont flatteuses et mérités. 5,5/6

mercredi 9 février 2011

Galère, galère, galère, galère,…

Une histoire de bateau où tout prend l’eau ? Un peu cela ces temps-ci en fait. Alors, on se repose sur les essentiels, les potes et le geek stuff. Au moins, ces choses ne lassent ni ne laissent tomber. Côté potes, c’est toujours aussi fourni même si certains commencent à sérieusement manquer (ils se reconnaitront). Coté geek stuff, il y a une production tellement énorme et j’ai tant de retard que j’en ai pour des années.
Alors quoi de beau dans mon monde imaginaire ?
Les premiers cinémas de l’année avec Green Hornet, Les Chemins de la liberté et Le Discours d’un roi.



On commence avec le dernier Gondry qui se met au super-héros. Alors, un bon petit film fun avec un duo d’acteurs qui font leur show et une bonne utilisation de la 3D tout au long du film (et du générique d’ailleurs). Mais qu’on ne s’attende pas à du bon super-héros. On est bien loin de ce qui se fait de mieux en la matière (vous devez déjà connaitre mon goût pour les personnes masqués en collant) et même les super « déjantés » de ces dernières années (Kick-Ass) sont beaucoup plus marrant. En fait, on assiste plus à une comédie à l’américaine assez classique dans un univers à la mode. Et on regarde deux types faire leurs pitreries. Alors un film qui se laisse regarder sans être inoubliable. Ce film vaut aussi pour deux seconds rôles vu que l’on retrouve l’acteur jouant Adama dans Battlestar Galactica (et il a toujours la classe !) et ce bon vieux Christopher Waltz toujours aussi fun et bon (il a réussi à me faire éclater de rire quand même ce con).



Second film de l’année : Les Chemins de la liberté. Et là, c’est une sacrée claque et une véritable bonne surprise que je trouve peu mis en avant. Parce que pour le coup, on est face à quelque chose de vraiment bien qui vaut largement sa place de cinéma. Arriver à rendre ce genre de périple intéressant ce n’est vraiment pas facile mais le réalisateur y arrive bien, en grande partie grâce à un casting réussi et des acteurs ayant à la fois la gueule de l’emploi ainsi qu’une qualité de jeu indiscutable. Et Colin Farrell confirme tout le bien que je peux penser de lui depuis quelques temps (et pas que pour Crazy Hearth). Ajoutez à cela un scénario qui arrive à retenir notre attention ainsi que des paysages somptueux (comment ne pas avoir envie de grands espaces en regardant cela ?) et on se retrouve face à un vrai bon film que je ne peux que conseiller !




Enfin, je vais devoir encore plus élogieux avec le somptueux Le Discours d’un roi parce que là, on n’est pas loin du chef d’œuvre tant tout est soigné et au poil. Rien à redire, si ce n’est le côté parfois « académique » du film : tout y est millimétré, classique et prévisible. Cela n’empêche cependant pas le film de fonctionner à merveille et de nous époustoufler par le talent des trois acteurs principaux véritablement excellents. Et voir madame Burton dans un film autre qu’un de ceux réalisés par son époux permet de se rendre compte de ses véritables qualités de jeu. Idem pour ce cher Barbosa ! Je ne peux que vous recommander d’aller voir absolument ce film et je crains que ce ne soit pas la dernières fois cette année tant le planning est alléchant ! il suffit de regarder les nominés aux oscars pour se rendre compte de ce qui nous attend dans le prochain mois…

Bon, finalement, ces derniers cinémas sont bien peu geeks mais cela devrait s’arranger avec les prochains puisque demain, ya L’Echine du diable de Del Toro qui passe aux Carmes et que samedi je devrais aller voir Tron 2. Un peu mieux non ? J’aurai aimé vous parler de BD (enfin, plus de comics), de séries TV et même de Gaiman mais cela serait pour une autre fois. Et peut-être aussi de jeu de rôle si je rejoue un jour !
PS : un article par mois, vraiment pas terrible…

samedi 1 janvier 2011

Une bonne année,... de cinéma

Bon, une année se termine, une nouvelle commence et c’est le moment de remplir plein de traditions plus ou moins agréables. Si je vous épargne les bonnes résolutions que je ne tiendrais pas, un nouvel article consacré au cyclisme et que j’ai évité les texto de minuit, je ne peux pas déroger à une courte récapitulation de cette année 2010 en matière de cinéma. Je vais donc vous proposer ici mon top 10 parmi les films que j'ai vus au cinéma et non grâce à d’autres moyens ce qui élimine d’emblée certains candidats sérieux (Invictus et Fantastic Mr Fox par exemple).

1) 8th Wonderland : Pas un grand film mais une telle claque. Quel OVNI !
2) A serious man : Un grand film. Comme d’habitude avec les Coen
3) Crazy heart : Deux oscars pleinement mérités mais pas que. Superbe !
4) Kick Ass : Du fun, du fun, du fun, et que du fun.
5) Rubber : Un autre OVNI plein de fun mais pas que…
6) Shutter Island : Du Scorsese bien noir au meilleur de sa forme
7) Scott Pilgrim versus the World : Du fun et des trouvailles à tout va ! Jouissif.
8) Soul Kitchen : Enorme surprise qui apporte plein de bonheur… et de couleurs !
9) My own love song : Un superbe cast qui rend ce film beau et touchant !
10) The Social Network : Pour le cast et la réalisation essentiellement

Un top 10 finalement assez varié, entre OVNIs, films pour geeks et grands films, on a un peu de tout pour une très bonne cuvée à mon goût. A noter que les 8 premiers sont largement au dessus du reste et ont été assez difficiles à départager les uns des autres.

Quelques mentions spéciales:
-Déceptions de l'année pour Iron Man 2 (j'ai bien aimé mais franchement, à comparer au 1, c'est décevant) et Inception (de telles possibilités finalement bien peu utilisées,... grrr)
-Acteur de l'année: Jeff, of course, parce qu'il choppe un oscar qu'il mérite tout en dominant le beau casting des chevres du pentagone haut la main (et donnant un petit intéret au film)
-Le film que je n'aurais pas du aller voir: Adèle Blanc Sec
-Regret de l'année: ne pas avoir vu des hommes et des dieux...

Pour l'année qui arrive, j'attends beaucoup de quelques films, en particulier du prochain Coen, True Grit qui s'annonce encore comme un très grand et une probable machine à récompenses.

Mais, d'un autre côté, ya pas mal de trucs tentant: Paul, Pirate des Caraibes 4, Tron 2, Largo Winch 2, Very Bad Trip 2, Sherlock Holmes 2, Somewhere, Au-Delà, Black Swan, 127 heures, Tree of Life, les chemins de la liberté, Route Irish, Burke and Hare, The Invention of Hugo Cabret, A Dangerous Method, The Goon, Thor, Green Hornet, Sucker Punch, Captain America, Conan, Hobo With a shotgun. Bon, je reconnais que ça fait beaucoup et que je me suis peut-être laissé emporté mais cette nouvelle année me semble vraiment bonne...

En espérant qu'elle le soit effectivement! Et pour vous tous d'ailleurs!
Bonne année à toi qui me lis donc!