mercredi 9 février 2011

Galère, galère, galère, galère,…

Une histoire de bateau où tout prend l’eau ? Un peu cela ces temps-ci en fait. Alors, on se repose sur les essentiels, les potes et le geek stuff. Au moins, ces choses ne lassent ni ne laissent tomber. Côté potes, c’est toujours aussi fourni même si certains commencent à sérieusement manquer (ils se reconnaitront). Coté geek stuff, il y a une production tellement énorme et j’ai tant de retard que j’en ai pour des années.
Alors quoi de beau dans mon monde imaginaire ?
Les premiers cinémas de l’année avec Green Hornet, Les Chemins de la liberté et Le Discours d’un roi.



On commence avec le dernier Gondry qui se met au super-héros. Alors, un bon petit film fun avec un duo d’acteurs qui font leur show et une bonne utilisation de la 3D tout au long du film (et du générique d’ailleurs). Mais qu’on ne s’attende pas à du bon super-héros. On est bien loin de ce qui se fait de mieux en la matière (vous devez déjà connaitre mon goût pour les personnes masqués en collant) et même les super « déjantés » de ces dernières années (Kick-Ass) sont beaucoup plus marrant. En fait, on assiste plus à une comédie à l’américaine assez classique dans un univers à la mode. Et on regarde deux types faire leurs pitreries. Alors un film qui se laisse regarder sans être inoubliable. Ce film vaut aussi pour deux seconds rôles vu que l’on retrouve l’acteur jouant Adama dans Battlestar Galactica (et il a toujours la classe !) et ce bon vieux Christopher Waltz toujours aussi fun et bon (il a réussi à me faire éclater de rire quand même ce con).



Second film de l’année : Les Chemins de la liberté. Et là, c’est une sacrée claque et une véritable bonne surprise que je trouve peu mis en avant. Parce que pour le coup, on est face à quelque chose de vraiment bien qui vaut largement sa place de cinéma. Arriver à rendre ce genre de périple intéressant ce n’est vraiment pas facile mais le réalisateur y arrive bien, en grande partie grâce à un casting réussi et des acteurs ayant à la fois la gueule de l’emploi ainsi qu’une qualité de jeu indiscutable. Et Colin Farrell confirme tout le bien que je peux penser de lui depuis quelques temps (et pas que pour Crazy Hearth). Ajoutez à cela un scénario qui arrive à retenir notre attention ainsi que des paysages somptueux (comment ne pas avoir envie de grands espaces en regardant cela ?) et on se retrouve face à un vrai bon film que je ne peux que conseiller !




Enfin, je vais devoir encore plus élogieux avec le somptueux Le Discours d’un roi parce que là, on n’est pas loin du chef d’œuvre tant tout est soigné et au poil. Rien à redire, si ce n’est le côté parfois « académique » du film : tout y est millimétré, classique et prévisible. Cela n’empêche cependant pas le film de fonctionner à merveille et de nous époustoufler par le talent des trois acteurs principaux véritablement excellents. Et voir madame Burton dans un film autre qu’un de ceux réalisés par son époux permet de se rendre compte de ses véritables qualités de jeu. Idem pour ce cher Barbosa ! Je ne peux que vous recommander d’aller voir absolument ce film et je crains que ce ne soit pas la dernières fois cette année tant le planning est alléchant ! il suffit de regarder les nominés aux oscars pour se rendre compte de ce qui nous attend dans le prochain mois…

Bon, finalement, ces derniers cinémas sont bien peu geeks mais cela devrait s’arranger avec les prochains puisque demain, ya L’Echine du diable de Del Toro qui passe aux Carmes et que samedi je devrais aller voir Tron 2. Un peu mieux non ? J’aurai aimé vous parler de BD (enfin, plus de comics), de séries TV et même de Gaiman mais cela serait pour une autre fois. Et peut-être aussi de jeu de rôle si je rejoue un jour !
PS : un article par mois, vraiment pas terrible…