mardi 7 décembre 2010

Scott Pilgrim vs. The World

Dur, dur d’élaborer une vraie critique de ce film…
L’idée de départ est simpliste : un jeune musicien tombe amoureux d’une nana et doit combattre ses sept ex-maléfiques pour la séduire. Le tout sur un fond de référence à la pop culture, essentiellement jeux vidéo.

Et elle est plutôt bien traitée, la réalisation passe plutôt bien, sans moments d’ennuis et toujours aussi fun. Avec Edgar Wright, on sait à quoi s’en tenir tant Shawn et Hot Fuzz sont extraordinaires. Et là, on s’éclate tout autant. Mené par un bon Michael Cera et une Mary Elizabeth Winstead qui joue pas mal, le casting se démène bien, en particulier certains seconds rôles très important dans le manga (Knives Chau et Wallace). Mention toute particulière pour Jason Schwartzman qui monopolise l’écran lorsqu’il apparait. Tout cela doit vous décider à aller voir ce film malgré les quelques reproches qui vont suivre d’ici peu. En effet, pour son humour et pour toutes les petites trouvailles dans la réalisation (en particulier les scènes de combat), il vaut vraiment le coup.
Néanmoins, ce film n’est pas exempt de toutes critiques. Son scénario est évidement faiblard mais cela vient du matériel de base et est pleinement assumé. Cependant si dans la BD, les intrigues secondaires fourmillent et partent dans tous les sens, c’est beaucoup moins le cas ici et les personnages secondaires sont sous exploités malgré un potentiel certains (Knives, Kim, Wallace,…). Leur absence révèle aussi un gros défaut du film, celui qui me semble le plus rédhibitoire : on ne croit absolument pas à l’histoire d’amour entre Scott et Ramona. Je ne sais si cela est du à un véritable choix du réalisateur ou au jeu des acteurs… Si ma première hypothèse est la bonne, je pense que Wright a fait le mauvais choix et qu’il aurait du tourner cela autrement. Si c’est la seconde, cela est un peu plus inquiétant en ce qui concerne Cera que j’adore par ailleurs. Mais il faut dire que ses précédents rôles n’étaient guère convaincant sur ce point (alors que j’adore sa façon de jouer pour le reste). Bref, un gros bémol et une évolution à surveiller…



Alors, Scott Pilgrim, il faut le lire ou il faut le voir ? Les deux, clairement ! On a d’un côté une version complète, permettant de bien voir tout cet univers et la richesse qu’il développe alors que de l’autre, on a un concentré de fun, porté par le support idéal pour l’utilisation des codes du jeu vidéo. Finalement, je me demande si l’idéal ne serait pas une adaptation en série télévisé. On aurait la richesse du format papier avec les possibilités techniques du cinéma.

mercredi 1 décembre 2010

D’écrire la ville


Tout est parti de quelques messages sur une de mes lectures du moment : DMZ. Et plus particulièrement son volume 4. Je parlais avec l’amie qui me l’avait prêté et regrettait la perte d’importance de la ville. Pour elle, c’était une sorte de bouffée d’air pur, une autre ambiance qui se dégageait alors que pour moi, cela manquait réellement. En effet, je considère que c’est elle le véritable personnage central de ce comics. Il reste très bon (allez y jeter un œil, ça vaut le coup) même malgré cela mais perd dans la continuité et aussi dans ce qui fait, pour moi, son principal intérêt : la description d’une cité et de la vie de ses habitants dans une situation de guerre civile.
Et je me suis rendu compte que c’était là une de mes marottes actuelles : comment arriver à décrire une ville, faire ressentir toute la vie de ses habitants, ses spécificités, ses souffrances, bref tout ce qui lui donne son intérêt. Évidemment, toutes ces questions se font avec des idées de rôlistes derrière la tête : comment arriver à retranscrire cette force dans une partie ou dans un jeu ?



Gotham, Manhattan, Laelith, Lankhmar, Imrryr, Heaven Harbor, La ville (Transmetropolitan), Sin city, Arkham, le Paris de Zola, Ankh-Morpock, les villes américaines du « Noir », le Londre de Jack London. Toutes ces cités sont particulièrement marquantes pour ceux qui ont pu un jour les visiter au cours de leurs lectures et donnent envie de jouer dans leur cadre à l’accroc que je suis. Une vraie bonne ville de littérature ne doit pas juste être un décor, c’est un personnage à part entière. Pour ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est même généralement le point central de l’histoire, l’aspect le plus important. Plus encore que les personnages ou que tout autre élément de l’intrigue. Elle se doit d’être originale, fascinante mais aussi cohérente.
Mon principal sujet d’intérêt du moment (dans une perspective de rôliste, toujours), c’est cette fascinante ville d’Ambergis, décrite dans La cité des saints et des fous de Jeff Vandermeer. Je me doute bien que ça ne vous dit pas grand-chose alors je vais vous gratifier d’une petite explication. Étant de nature fainéante, je me contente d’aller lire l’article du cafard cosmique à ce sujet, article bien écrit et rendant honneur à ce petit bijou.
Maintenant, il va falloir relire ce bijou, trouver quelques idées pour adapter cela, coucher le tout par écrit. Et peut-être même faire jouer… Mais là, on est en pleine science fiction.
Pour le moment, je pars avec une ville médiévale fantastique assez sombre reprenant les codes du roman noir. Je pense la situer dans une jungle luxuriante en pleine colonisation. Ce qui explique la présence de nombreux marginaux et des personnages. Et puis, ya plein de choses qui donnent envie niveau lecture. Avec en plus, certains cours qui me rappellent ça. Et puis même les expos à Paris...



Une petite citation au passage pour clore le truc...
"Ma ville. Elle est toujours là pour moi. Chaque nuit de solitude, elle est là pour moi. Ce n’est pas une espèce de fausse nymphette maquillée au marqueur. Non, c’est une vieille ville, vieille et fière de ses moindres pustules, fissures et ridules. C’est ma chérie, mon joujou. Elle ne cache pas ce qu’elle est, ce dont elle est faite : de sueur, de muscle et du sang des générations successives. Elle sommeille. De minuit à l’aube, seul les ombres fendent le silence... Mince, j’ai pas que ça à faire. Ma ville hurle, elle a besoin de moi. Elle est mon amour, elle est ma vie. Et moi, je suis son esprit. "

PS : bien évidemment, cet article a été écrit à l’arrache, sans plan, en regardant Hot shot 2 (si, si), sans savoir où je voulais aller. Et bah, je ne sais pas où je suis, mais j’y suis arrivé. Au milieu de ces saints, de ces fous et de cette tentaculaire agglomération.
PPS : il semblerait que malgré mes nombreux efforts, ce blog ne soit pas encore mort… Un jour peut-être.
PPPS : oui, je sais, j’ai toujours 15000 idées et je ne les mène presque jamais à bien. Mais c’est mon blog alors je fais ce que je souhaite.
PPPPS : Faudrait pas abuser non plus…

vendredi 12 novembre 2010

Monster in ze blog

Bon, ce blog est un peu mort en ce moment et je ne sais pas si je le relancerai un jour...

Mais là je dois répondre à un article paru chez une amie alors je vous en fait profiter puisque ça peut interesser certains d'entre vous et que c'est trop long pour faire un simple commentaire.

Bon, tu rentres dans le débat hyper classique de l'adaptation et surtout celui, peut-être un peu moins présent, de la reprise.

C'est un phénomène peut-être finalement moins européen qu'américain où la reprise de personnages est beaucoup plus aisé (l'industrie des comics par exemple). Pour ce qui est de l'adaptation, c'est assez souvent la même chose: c'est mauvais ou c'est pas mal mais il manque quelque chose. Pour Black et Mortimer, on est dans le second cas. Et comme tu l'as dit dans ton article, c'est ce cher Olrik qui trinque. Un manque de classe certain. Pourtant l'adaptation est plutôt réussie. Mais il y a d'autres exemples où cela marche aussi: Fight Club, Shutter Island et Watchmen sont par exemple adapté très fidèlement en film et gardent toute la saveur du livre originel.

On entre ensuite dans le domaine de la création originale à partir d'une oeuvre existante. Cette fois-ci, il faut s'approprier l'essence même de l'original et y apporter sa propre touche. Et c'est particulièrement difficile. Pour continuer sur les passages au cinéma, je vais continuer sur les super-héros et te parler de Hellboy. Del Toro a repris le personnage de Mignola, il a compris ce qu’il fallait comprendre mais a préféré écrire sa propre histoire, gardant ce qui l’intéresse (les personnages, l’histoire même du héros, son origine et une bonne part du style), en coupant une partie (atténuation de l’importance des légendes traditionnelles européennes) et ajoutant sa touche perso tout aussi retrouvable dans le reste de sa production (le bestiaire, le rythme et l’humour). Bref, une adaptation/re-création réussie. Et la même réflexion peut être faite sur le Dark-Knight originel. Et aussi, il est vrai, de son adaptation cinématographique.

Revenons maintenant à notre sujet de départ, Black et Mortimer. Cette fois-ci, je n’accroche pas à ce qui a été fait après Jacobs, que cela soit en BD ou en DA. Pour moi, l’essence même de l’œuvre originelle n’est plus là et il manque ce qui fait tout son intérêt. Je suis donc bien d’accord avec tout ce que tu as dit. Black et Mortimer, c’est un savant mélange. Il faut : de l’humour, de la SF (finalement, ce n’est que cela dans beaucoup d’épisodes, de la bonne vieille SF bien pensée. D'ailleurs, cette fois-ci c'en est, non Ernest?), un méchant classe, de l’aventure, nos deux héros et surtout un superbe style d’écriture. Il n’y a donc pas de place pour le fantastique pur ce qui est le principal souci des épisodes créés juste pour les DA. Ces épisodes peuvent être agréables, bien écrits et haletants, ce ne sera jamais du Black et Mortimer. Qu’ils laissent ça à Luc Orient !


Voilà, en gros ce qu’il y avait à dire sur cet article. Un dernier ajout quand même, qui s’en éloigne un peu pour parler d’Edgar P. Jacobs. Il a finalement fait bien peu de chose créé par lui-même mais je ne peux que vous conseiller de lire Le Rayon U. Pour moi, c’est une véritable introduction à Black et Mortimer. En effet, on y retrouve tout : le même style (ça reste brouillon mais on sent que ça vient), un duo aventurier/chercheur, un serviteur indien, un grand méchant classe, un monde secret avec d’autres humains et des animaux merveilleux. Et là dedans, on met de l’enquête, de l’aventure, de l’espionnage et de la « politique locale ». Et ce ne sont là que quelques uns des éléments de ressemblance : on a sous les yeux une première mouture de ce qui donnera plus tard L’Enigme de l’Atlantide ! Donc, pour les fanatiques de B&M, allez jeter un œil à cette BD : Le Rayon U.

Autres séries (un peu plus récentes, 70’s pour la plupart), vous pouvez jeter un œil à Bernard Prince (un marin aventurier), Luc Orient (SF contemporaine mettant en jeu un commando de barbouzes), Valerian (du space opéra extraordinaire), Simon du Fleuve (post-apo) et Bruno Brazil (SF contemporaine alternant entre E.T. et explication logique). Pour moi toutes ces séries font parties des héritières de Black et Mortimer.

PS: désolé pour le style et l'orthographe mais j'ai écrit cela comme ça venais et je n'ai pas le courage de me relire là maintenant tout de suite....

PPS: Pas envie de faire des articles dessus mais The Social Network, c'est très bien et L'Homme qui voulait vivre sa vie c'est plutôt moyen... Ha! Et ya Rubber qui vient de sortir et qui a l'air vachement bien, jugez plus tôt:

"Dans le désert californien, des spectateurs incrédules assistent aux aventures d'un pneu tueur et télépathe, mystérieusement attiré par une jolie jeune fille. Une enquête commence."

vendredi 22 octobre 2010

Un petit bijou...

Bon, hier c'était retour au ciné pour le dernier film de Guillaume Canet Les Petits Mouchoirs.


Je partais avec un à priori assez mitigé, n'étant pas fan de Canet et encore moins de l'affiche que je trouve particulièrement laide. Mais si le film est relativement prévisible et n'évite pas certains clichés quasi obligatoires, on nous livre ici une petite merveille. Le casting est irréprochable, chacun jouant juste et étant idéal dans son rôle. Cluzet, Cotillard et Magimel portent les autres vers le haut et arrivent à ne pas les éclipser malgré trois performances de toute beauté (d'ailleurs, ils arrivent à toucher tous les trois à une palette de jeu impressionnante. On retrouve même par instants la Cotillard de Dikkenek). Une mention spéciale au passage pour Joel Dulpuch, véritable inconnu, dans le rôle de Jean Louis. Tout ce merveilleux casting (c'est vrai que c'est plus aisé avec d'aussi talentueux acteurs mais il faut encore arriver à obtenir ce que l'on veut) se retrouve dans une tragique histoire de potes qui va voir se défiler toutes les émotions possibles et inimaginables dans un scénario solide ne laissant ni incohérence ni temps mort (2h30 de film, pas un regard sur la montre, ce qui est rare même pour un très bon film, qui plus est commencé à 22h50). Du côté de la réalisation, c'est soigné, c'est nickel, rien à redire. Rien que pour certaines vues aériennes, ça vaut le coup de profiter de l'écran de cinéma. Si l'on ajoute à tout cela, des dialogues percutants et une bande originale soignée, bien pensée et en adéquation avec les scènes que chaque morceau accompagne, on finit par obtenir un film où tout semble aller de soit. Pas une fausse note, pas une impression que Canet aurait pu faire autrement/mieux pour tout ces aspects.
Un seul regret en fin de compte, deux abrutis qui se sont marrés pendant une bonne partie de la séance et qui ont redoublé tout cela pendant la scène la plus dramatique du film... Bref, des baffes qui se perdent mais rien qui ne doit vous empêcher d'aller le voir!

mardi 14 septembre 2010

Mon monde du jeu 2010

Le week-end dernier, c’était le monde du jeu . Du vendredi 10 au dimanche 12, exactement. Comme l’an passé, nous nous y nous y sommes rendus le samedi. Une journée de jeu et de plaisir donc.

Une journée de la veille passée à jouer à Gosu qui est un très bon jeu même si à l’usage, on trouve une faille assez rédhibitoire à mon sens (gagner la première ronde, c’est plus de 90% de chance de perdre à la fin de la partie). Mais le principe est extra, tout comme le matériel (un vrai bijou). Cela reste un jeu d’initiation formidable et les extensions annoncées régleront peut-être le problème.

Arrivée un peu avant 10 heures pour faire l’ouverture. Malgré un léger retard, on a pu entrer assez vite et ainsi se trouver une table rapidement. On commence donc directement avec un petit Thunderstone . Dans ce jeu, chaque joueur dirige un groupe d’aventurier qui va tenter de massacrer un maximum de monstre dans un donjon pour s’accaparer la fameuse Thunderstone. Tous les tours, le joueur a le choix entre deux action : aller au village pour dépenser ses sous et acquérir de nouvelles cartes (on se constitue ainsi petit à petit son deck dans lequel on tire 6 nouvelles cartes à chaque tour, deck comprenant les aventuriers, leur équipement et les monstres déjà tués) ou aller tataner du monstre dans le donjon (toujours avec ces 6 fameuses cartes). Partie à 5 pour nous (où je me suis fait laminer mais là n’est pas le problème) pour un jeu finalement bien décevant. Du côté points positifs, on note la variété des parties puisque les cartes équipements, héros et monstres sont très nombreuses et qu’elles ne sont pas toutes disponibles à chaque partie. On ajoute le principe de la construction de deck qui est très bien fichue. Par contre, niveau interaction inter-joueur, c’est presque zéro. Et les annonces pour les prochaines extensions ne sont guères encourageantes je trouve. On déplore aussi la présence de la thunderstone qui apporte trois points de victoire à l’issue de la partie pour finalement pas grand-chose. Enfin, on s’est retrouvé bloqué en fin de partie et les tours se sont enchaînés avant qu’un d’entre nous (presque totalement au hasard) arrive à finir la partie et ainsi à l’emporter. Pendant ce temps là, deux d’entre nous ont été tester Bonda vs. Brakmar sur le stand Ankama. Un petit résumé (avec moult spoils) serait d’ailleurs une bonne idée les gars (ici ou sur le forum dfc d’ailleurs).

Après cette première partie de mise en bouche, retour dans le cœur du salon. Et là, le choc. Un monde énorme. Tant que l’on jouait, on ne s’était aperçu de rien mais en se relevant, ça a été impressionnant. Je pense qu’il y avait plus de monde que l’an passé. Un vrai bon signe de la vitalité du jeu de société en France (on y reviendra). Le souci, c’est qu’un salon plein, c’est encore plus de difficultés pour trouver une table libre. J’en ai alors profité pour me faire ma petit séance d’achat. Pas de jeu de société cette année. Que du jeu de rôle. Premier achat, Z-corp, avec en prime une dédicace par un des illustrateurs. Deux salons, deux jeux avec du zombi ou assimilé acheté chez 7ème cercle et dédicacé. J’en ai d’ailleurs profité pour leur prendre l’écran pour Sable rouge et leur dire tout le bien que je pensais de leurs T-shirts (Launest, si vous me lisais, je le portais). Passage ensuite pour prendre la campagne B.I.A.. Par contre, j’ai esquivé l’achat de deadline (pas pour moi), de la nouvelle édition de Te Deum (ça ne me tente pas mais mon dieu que ce produit est superbe) de la campagne Hellywood (pas encore sortie :() et de la campagne cyberpunk (alors qu’elle y était. Et en dédicace qui plus est :(. Mais ce n’est que partie remise). Enfin, coté magasine, pas de JdR mag cette année mais retour au nouveau Casus Belli ainsi que découverte du nouveau Di6dent qui frappe vraiment très fort avec un premier numéro excellent et gratuit. Et deux équipes sympas regroupées sur le même stand.

On se lance ensuite à la recherche de la table libre. Ce qui est toujours à ce moment là. Mais on tombe sur le bon plan : le CNJ qui propose les jeux de son concours en test. Ce sont des jeux pas très attirants visuellement (limite proto), donc souvent désertés par les visiteurs. Par contre, les jeux sont en général assez sympas, l’équipe explique pas mal et les auteurs sont présents sur le stand. Donc un premier test à deux d’un jeu de bataille médiévales avec dés (et quelques cartes stratégique). Un jeu finalement assez sympathique qui, malgré un hasard assez présent reste bien tactique. Après une petite pause repas, on retourne chercher une table de jeu à trois, en essayant de voir sur le stand du grog pour réserver une table de jdr pour la fin de journée. Avant d’avoir pu atteindre les inscriptions, on se fait embarquer par un MJ pour du Loup-Garou. Une partie à 5 d’une heure et demi censé se passer en Irlande. Partie assez décevante mais je pense que ça a été assez dur pour le MJ de gérer 3 débutants (dont deux jeunes) en jdr sur un jeu pas forcément adapté pour ça avec un scénario assez moyen j’ai trouvé. Un léger regret cette partie.

Arrive ensuite l’heure du moment tant attendu par le Docteur Hareng avec l’heure du débat sur les jeux de sociétés. Cependant, les conférences étaient en retard et on a assisté à celle d’avant avec l’interview de Joe Dever et Russ Nicholson . Quelques bonnes nouvelles annoncés, en particulier la parution de certains livres dont vous êtes le héros en format livre électronique (mon côté bibliothécaire est d’ailleurs ressorti à ce moment là). Puis sont arrivé Monsieur Phal (the boss de TricTrac) avec ses invités de différentes maisons d’éditions (Istari, Asmodé, Edge et le jeune éditeur de Gosu). Un débat très agréable à regarder où les nouveautés ont été très vite évacués pour se consacrer à une question de fond : « le nombre toujours grandissant de sorties n’est-il pas un risque pour l’univers du jeu de société ? ». Au menu, une bonne impression confirmé avec une véritable progression de l’intérêt porté à l’univers ludique (hausse des ventes, tric trac de plus en plus consulté), plein de vannes gentillettes sur scène, des explications sur « comment ça marche le milieu de l’édition du jds ? », un constat plaisant sur le nombre de nouveautés qui augmentent avec une vraie qualité du produit mais aussi un parallèle avec les univers du livre et de la bande dessiné qui ont vu ce que ces bonnes nouvelles amenaient de néfaste en particulier en ce qui concerne un risque de saturation du marché et d’impossibilité pour de nouveaux éditeurs de percer. Au final un très bon débat malheureusement trop court (45 minutes alors qu’il aurait pu durer des heures).

Retour ensuite sur le stand du CNJ avec un jeu en bois véritablement excellent (on a du s’enchainer une dizaine de partie interrompues seulement par une courte et plaisante discussion avec l’auteur du jeu). S’il avait été en vente, je pense qu’on serait reparti avec un ou deux exemplaires. Il était alors environ 17h30 et le salon commençait à se vider un peu. C’était donc le moment idéal pour se relancer dans la bataille et chercher une nouvelle table pour finir la journée. On a pu s’installer à celle de Cyclades , un jeu de stratégie où il faut se battre pour la reconnaissance des dieux grecs (et de différents monstres mythologiques) et ainsi développer sa civilisation au milieu des îles occupées par les autres. On n’a pas eu le temps de finir notre partie mais le jeu a été très bien accueilli et aurait pu finir dans les mains de l’un ou l’autre d’entre nous. Et pour le coup, je n’étais pas trop mal parti (domination à la fois militaire et maritime soutenue par une économie solide).

Voilà donc un monde du jeu très plaisant. Je retiendrais donc quelques points négatifs (Thunderstone décevant, la partie de jdr pas terrible ainsi que la foule), beaucoup de bonnes choses (la foule présente en nombre, les nouveautés jdr, les mag jdr, l’ambiance, Cyclades sympa, le stand du CNJ et le débat jeu de société) mais plein de plaisir et une furieuse envie d’y retourner l’an prochain (y compris le vendredi pour profiter un peu d’un calme relatif).

dimanche 22 août 2010

Rêve et testostérone


Deux films cette fois-ci. Je commencerai avec Inception vu il y a un peu plus d’une semaine.
Pour ce film, je partais avec un à priori assez neutre. D’un côté je ne suis pas fan du tout de Nolan. Avant de me faire tomber dessus, je préfère signaler que je n’ai pas vu tout ce qu’il a réalisé. Mais ses Batman sont sympa mais sans plus. Et le Prestige, je ne préfère pas en parler, sinon, ça va fâcher… Faudra quand même que je regarde Memento un jour. De l’autre, toute la promo est super accrocheuse et les critiques assez élogieuses avec beaucoup de fanboy.




Finalement, j’ai eu le droit à, grosso modo ce que j’attendais. C’est un film assez bon sans être aussi transcendant que certain veulent bien le faire entendre.
Le casting est clairement un vrai point fort :
-Di Caprio est bon sans être exceptionnel. Il joue juste mais ce n’est pas aussi énorme que dans d’autres films.
-Joseph Gordon-Levitt m’a clairement bluffé. Je ne reviendrais pas sur ses rôles dans That 70’s show et 10 bonnes raisons de te larguer où je l’ai vu pour les premières fois mais que de chemin parcouru depuis ce temps… Pour arriver à bien jouer dans 500 jours ensembles puis embrayer avec une telle performance dans Inception. A surveiller cet acteur.
-Ellen Page change finalement peu son registre et reste dans ce qu’elle sait faire. Mais elle le fait bien… Faudra quand même un jour qu’elle varie un peu.
-Marion Cotillard a un rôle super évanescent qui lui colle à merveille et qu’elle campe bien.
-Le reste du casting passe bien (Watanabe, Caine,…)
-Ya pas Christian Bale et ça, j’avoue que c’est un super bon point pour du Nolan.
A part ça la BO est bien (d’autres vous diraient exceptionnelle), le scénario assez béton et la réalisation au poil. En particulier les scènes d’action qui sont bien fichues (même celle à la Matrix qui se justifie pleinement.


Donc plein de bons points qui justifient pleinement la place de ciné. Franchement, il ne faut pas hésiter à aller voir ce film, il vaut vraiment le coup.
Cependant, il reste quelques points noirs qui me gâchent un peu le film m’empêchant de le classer dans mes vrais gros plaisirs ciné de l’année.

Tout d’abord le monde du rêve est vraiment sous-exploité. On en profite presque plus dans la seule banda annonce que dans l’ensemble du film. Il y a juste la scène où Ariane se lâche mais ils auraient pu en faire tellement plus… Lorsque tu as de telles possibilités, il ne faut pas hésiter à les exploiter à fond : ici l’univers est complètement adaptable, modelable et déformable. Je trouve que là-dessus, le film a été beaucoup trop sage et petit joueur. Dommage.

Ensuite, le cliffhanger final. Celui dont le monde parle. Qui fait débat à partout, qui serait tellement génial, tellement énorme. Et bah franchement, quelle déception ! Déjà, on le sent arriver à des kilomètres à la ronde tant il est téléphoné. Ensuite, qu’apporte-t-il au film ? Pas grand-chose franchement, ni effet de surprise, ni réflexion vraiment intéressante, ni scène géniale… Bref, un cliffhanger totalement inutile dont je me serais bien passé. La comparaison avec celui de Shutter Island ici se justifie pleinement (pour plein de choses d’ailleurs : la réa, le niveau de jeu de Di Caprio, le scénar ; et SI gagne toujours) : dans les deux cas, on a un cliffhanger que l’on sent assez vite (dès la lecture du résumé ou dès la BA) mais dans l’SI, on arrive à nous faire douter et l’on joue dessus pendant tout le film alors que Inception, il arrive finalement sans que cela ne soit vraiment travaillé et tombe totalement à plat.

Je dirai donc que Inception est un vrai bon film avec un potentiel énorme (peut-être un des plus gros de l’année) mais que c’est finalement assez sous exploité par le réalisateur. Mais bon, Nolan n’est pas Scorcèse…


A côté de cela, on a été voir The Expendables hier soir. J’y allais en connaissance de cause, pour voir un film d’action avec un scénario faiblard mais plein de stars du genre.


Et finalement, j’ai adoré. Les scènes d’actions sont certes excellentes mais ce n’est pas tout ! Il n’y a finalement que deux grosses scènes regroupant tout le groupe et quelques autres scènes avec juste certains acteurs mais les scènes de dialogues sont bien senties (en particulier la discussion à trois Willis + Swarzy + Stallone qui est juste savoureuse), l’ensemble du scénario se tient bien (un petit oubli concernant le retour sur l’île mais c’est peut être juste occulté) et la réalisation est pas mal du tout (un peu de fouillis dans certaines scènes d’action mais on peut leur pardonner). Bien entendu, c’est le cast qui donne tout son charme à l’ensemble :
-Stallone est égal à lui-même, en grande forme mais il ne masque pas le reste des acteurs.
-Statham passe lui aussi très bien dans le rôle du jeune second. Leur passage en duo sur l’île est vraiment un bon moment. Juste son idylle qui est un peu inutile permettant juste d’amener une bagarre de rue et un personnage féminin. Et aussi de le montrer en « gentil ».
-Jet Li sert à rien. Son personnage est ridicule et complètement gâché. Le principal point noir du film niveau cast je pense.
-Dolph Lungren est un bon géant bourrin. Il joue bien son rôle de timbré et a le droit à une belle scène de course poursuite puis de bagarre. J’aurai bien aimé le voir en face à face avec Austin. Ou en clin d’œil face à Stallone.
-Steve Austin. On a une grosse masse physiquement impressionnante et dans un rôle qui lui va comme un gant. Il sert essentiellement à intimider les gens mais une fois qu’il se met à combattre (un duel avec Stallone puis un autre avec Couture) on sent bien l’ancien catcheur puisqu’il reprend des prises typiques et que ses adversaires en utilisent aussi. Bref un personnage bien sympa.
-Charisma Carpenter. Il fallait une nana dans le film. Et j’avoue que le choix n’est pas pour me déplaire. Outre les bons souvenirs qu’elle réveille, ce n’est pas la première venue quand même…
-Willis et Swarzy ne font qu’une seule apparition, dans une scène commune. Ils ne se battent pas mais leur dialogue est réellement excellent et ils assurent.
-Mickey Rourke. C’est la classe. Je suis fan donc bien peu honnête avec cet acteur, je le sais mais waouh… Il éclipse réellement tous les autres acteurs tant qu’il dégouline de charisme. Même Stallone disparaît en sa présence. Il n’a le droit qu’à trois scènes dont deux avec de jolis monologues. Pas de baston mais il n’en a absolument pas besoin. La classe, en toute simplicité.
-Les autres (Couture, Roberts,…) assurent aussi.

Donc finalement pas un chef d’œuvre mais un film véritablement jouissif, drôle et au cours duquel on n’a pas le temps de s’ennuyer (on a l’impression qu’il ne dure qu’une quarantaine de minute). Que du bonheur…

jeudi 29 juillet 2010

Battement de coeur bloguesque et rolistique

Bon, ce blog, à l’image de quelques un de ses petits cousins, est un peu à l’abandon ces temps-ci mais ça devrait se réveiller d’ici un mois… La faute à un été assez chargé et à un mois sans net. Et aussi un certain manque de motivation et d’idée d’article (déjà, je ne vais plus au ciné, ça en enlève une partie).

Aujourd’hui, un petit article pour causer de jeu de rôle. J’ai passé un début juillet sans en lire ni trop y réfléchir mais quelques volumes d’Hellboy accompagné des derniers épisodes de Buffy (enfin), ça m’a redonné envie de m’y mettre.
Pour quoi faire donc ?
Déjà, il faut que je me monte une ou deux tables sur Tours. Que je masterise. Et si j’en trouve une pour jouer, je ne cracherai pas dessus non plus. Et puis sur Chartres ya une campagne Patient 13 qui m’attend (Brice, Yann, si vous me lisez…). Donc, je ne monte pas de tables sur Chartres. A la rigueur du one shot. Ou un peu de FRAPPE (cf. plus loin)

Ensuite, je sèche toujours sur les règles de Berezina (quoique, depuis ce matin, ya quelques idées qui montent…). Mais la question fondamentale reste «que vais-je masteriser sur Tours ? »
-Première solution : du one shot d’un jeu que j’ai déjà… Pourquoi pas, mais ce n’est pas du tout ce que je privilégie (quoique le huis-clos Qin, je l’ai toujours dans un coin de la tête ou du Hellywood).
-Seconde solution qui est une de mes grosses envies du moment mais aussi un fantasme qui commence à dater. Faire jouer une campagne solo à quelqu’un qui n’a pas lu le cycle des Princes d’Ambre en reprenant l’univers et une partie de l’intrigue. Quasiment sans système vu que l’univers d’Ambre et le jeu solo sont idéaux pour ça. Là on est dans de la grosse campagne accès diplomatie, traitrise et découverte d’un univers extraordinaire.
-Troisième solution que je vais un peu plus développer ici : le projet FRAPPE. C’est ce que je privilégie si j’arrive à réunir une table.

Donc, FRAPPE, où ça en est ? Bah, c’est prêt à être joué en fait. J’ai même un premier scénario à la Hellboy couché sur le papier et quelques idées d’autres notées quelque part. Pour ce qui est du jeu en lui-même, j’avais envie d’un univers contemporain où le fantastique est omniprésent. Le tout dans un jeu à mission avec des parties très accès pulp. Rien de très original là dedans mais je ne trouvais pas de jeu déjà existant qui arrivait à me satisfaire. J’ai donc réfléchi à ce que j’avais envie de voir pour ces parties et j’ai tout assemblé dans un seul jeu. Si au départ, la ligue des gentlemans extraordinaire était une de mes grosses références, j’ai fini par m’en éloigner un peu et je dirai que ce sont essentiellement Buffy et Hellboy qui vont m’avoir marqué. Après, on saupoudre de pas mal d’autres trucs selon l’envie (La ligue, tout l’univers du mythe et en particulier Delta Green, les brigades chimériques, un peu de Metafulaz, de Bob Morane, du Doctor…) et on sert bien chaud.

Si j’avais à donner un court pitch de cet univers cela serait probablement assez semblable à :
« Les créatures et événements surnaturels existent depuis la nuit des temps et menacent sans cesse. Heureusement, des hommes sont habitués à lutter contre eux et contre ceux qui pourraient décider de s’en servir à de bien tristes desseins. Aujourd’hui, le surnaturel est une donnée indispensable pour tout gouvernement. Il s’agit d’une arme militaire et diplomatique extraordinairement efficace tout en restant un terrible danger. C’est pour cela que l’Union Européenne a décidé en 1995 d‘unir ses efforts de créer une toute nouvelle agence intergouvernementale : la F.R.A.P.P.E. Vous êtes une de ces toutes premières équipes… »

Donc, voici un pitch qui rentre dans mon cahier des charges : surnaturel, contemporain (le choix de la date n’est pas innocent, on y reviendra en jeu), jeu à mission (pour créer plus facilement une équipe soudée et donner un organisme auquel il faut rendre des comptes) et qui laisse une grande liberté d’action au MJ dans ses scénars (on peut faire de l’horreur, du pulp, du zombi, de l’espionnage,…). Pour le moment, mon envie c’est de me baser sur les légendes, des mythes, des lieux et des personnages plus ou moins connus et de leur donner corps dans mes scénarios. Je n’exclu pas non plus des adaptations de scénarios venu d’ailleurs mais ça ne sera pas majoritaire, loin de là. Et ça sera essentiellement accès pulp : oui, ya de l’enquête mais si il y a un grand méchant, ça va se terminer par une bonne grosse baston. Et les héros vont gagner. Pour ce qui est des personnages, on reste sur des héros « gentils » mais de préférence avec une histoire et des traits de personnalités bien marqué. La caricature ne gêne pas. Bien au contraire.
Après cette courte présentation, je crois que c’est clair : on est dans Hellboy, ou alors, dans Buffy.
Pour ce qui est des règles, je voulais un truc qui permette une grande liberté dans la création des personnages et qui permette de faire du pulp. Et franchement, le Dk2 est parfait pour cela. En plus son côté boite à outil permet d’avoir exactement le système qui nous convient en utilisant quelques modifications proposées ou en ajoutant les siennes. Et l’utilisation des aspects permet de bien gérer tout ce qui est surnaturel (races non humaines, magie, super-pouvoir,…). Et niveau système, cela roule tout seul et l’utilisation des dk permet de donner cette indispensable touche d’héroïsme.

Avec tout ça, FRAPPE est donc prêt à jouer, avec quelques scénarios disponibles et pas mal d’autres idées pour la suite. Et évidemment des possibilités de campagnes ou de grands secrets.

lundi 14 juin 2010

The crazies vs Infectés

J'avais déjà parlé du second il y a peu. Depuis, j'ai été voir le premier. Voici donc un petit article pour les comparer et nuancer un peu mes propos dans l'autre article.


Bon, à la base, The crazies me bottait plus , la BA étant assez motivante alors que l'affiche est une véritable réussite (dans le métro, ça claque). Et un remake d'un Romero qu'il produit lui-même, c'est plutôt bon signe non?

Finalement, le film est assez moyen. Il y a bien quelques moments de gloire qui marquent l'esprit mais trop de défauts gâchent l'ensemble : invraisemblances, moments prévisibles, stupidité récurrente des deux héros,... Il y avait pourtant matière de faire quelque chose de sympa. Et bah non...

Les deux grands thèmes (la folie contagieuse et la réaction gouvernementale) sont sous-exploités. Et le petit truc cool qui va bien (la bande de chasseurs) est trop vite expédié. Tout cela donne une histoire plate et manquant singulièrement d'originalité se concentrant sur deux personnages sans charisme ni personnalité. Les scènes de combat ne sauvent pas plus le film.

Côté points positifs, on retiendra quand même le parafilm (affiche et BA donc), ces trois idées qui peuvent être reprises et ré-exploitées correctement et quelques scènes marquantes:
-Le coup de la moissonneuse batteuse (cf. la BA,... mais on n'en fait bien peu de choses finalement)
-Un outil de découpage de corps électrique de légiste devenu fou furieux (peu réaliste mais tellement fun. Un de mes plus gros fou rire en pleine séance. Communicatif en plus)
-Une scène de passage au lavomatic excellente
-Une bien flippante (la seule d'ailleurs) dans l'hôpital avec un hommage toujours efficace à Freddy et des rires de timbrés.

Pour ce qui est d'Infectés, on oublie toute originalité dans les idées de base. On reste dans un road movie face à une invasion de zombis. On retrouve bien d'autres idées trouvées ailleurs (les règles énoncées à la Zombiland, des idées de La Route...). De même, rien de nouveau dans la réalisation, l'opposition rencontrée ni rien de bien flippant. Mais là où le film arrive à surprendre -et à séduire- son public c'est dans le traitement même des personnages. Les six protagonistes centraux ont tous une personnalité cohérente, assez fouillée et qui évolue face au nouveau monde qu'il découvre. Et le final est une véritable réussite. Là où The Crazies se plante totalement en enchaînant une pseudo chasse à l'homme mal traitée et une conclusion qui n'aurait pas pu être plus cliché (attention, spoil: une grosse explosion nucléaire en fond alors que le couple et son futur enfant s'en tire finalement. Puis une image signifiant aux spectateurs que l'épidémie touche maintenant la ville où les deux survivants arrivent), Infectés propose quelques surprises et une véritable conclusion adaptée à ce genre de film (spoil again: les deux survivants, choqués par la mort des autres arrivent enfin à leur but. Il va maintenant leur falloir continuer à vivre seuls alors qu'ils ont tout perdu et n'ont plus rien à se dire...).

Donc, Infectés est un vrai film d'assez bonne qualité alors que les vraies bonnes idées de The Crazies mériteraient assez d'être retravaillées une nouvelle fois.
Je terminerai cet article par la conclusion de J.F. à ce The Crazies: "Ils vécurent heureux et eurent de nombreuses tumeurs"

mercredi 2 juin 2010

Viva la cinema!

Bon, encore un petit article ciné vu que je continue à écumer les salles. Je ne vais pas à encore parler de Hit Girl mais des petits nouveaux.

Alors, on commence avec un film français: Imogène Mccarthery, vu avec ze Daudey.




Alors, Catherine Frot qui joue une écossaise au caractère et aux goûts pour le moins,... écossais. Elle se retrouve à devoir trimballer des documents tops secrets jusqu'à son village natal où elle retrouve son amour d'enfance joué par Lambert Wilson. Donc un film très drôle (je crois qu'Audrey a jamais autant entendu mon rire), bien réalisé mais surtout portant par deux excellents acteurs au mieux de leur forme.

On enchaîne maintenant avec ze gros blockbuster du moment (enfin, un peu à la bourre): Robin des Bois.



Je ne reviendrais pas sur l'aspect non-historique, ce n'est pas ce qui m'intéresse. Première chose, c'est pas Robin des Bois mais plus une sorte d'introduction à un Robin classique. Donc pas de scène de mort de Marianne qui en a fait chialer tant dans le livre (enfin au moins moi). Pas non plus de scène de combat dans la forêt. Donc ça risque de décevoir les gens qui veulent voir du Robin "traditionnel".
Voilà, ça c'est dit? Mais que voit on si on arrive à se détacher de cela? Bah une très belle relecture du mythe. Les acteurs sont bien choisi et jouent bien. En particulier Robin (forcément, Russell Crowe, ça tenait du pari gagné d'avance) et Marianne (là par contre, je suis moins fan de l'actrice à la base mais ici elle est excellente). Un bémol pour Léa Seydoux (je ne suis pas fan du tout) et Mark Strong (là, c'est le rôle et peut être la lassitude, à force de le voir partout). La réa est impeccable, le scénario idéal pour ce genre de film... Juste une chose: la VF c'est le mal. Et là plus encore. Certaines voix m'ont fait bondir, en particulier celle du prince Jean (et j'avais déjà eu la même réaction épidermique dans Agora).
Donc oui, j'ai bien aimé Robin. Il succède à merveille à Gladiator. Je ne peux d'ailleurs pas dire lequel je préfère... Et j'ai envie de relire le bouquin...

Retour au cinéma français avec 8th Wonderland.


Bon, la réa est très moyenne, les acteurs sont potables, la musique inexistante et le scénario comporte quelques faiblesses. Mais purée,... L'idée de base et la trame globale sont tellement bonnes que cela gomme tous les défauts du monde. Je crois que la dernière fois qu'un film m'avait fait un tel effet (sans les défauts), ça devait être Fight Club. C'est dire... Donc un film à ne pas rater. Il passe dans très peu de salle alors vos chances de pouvoir y arriver son maigre mais il vaut largement son DVD.



Enfin, le film d'épidémie du moment: Infectés


Alors, rien de bien neuf dans ce film. Quatre jeunes qui fuient une épidémie et tentent de survivre malgré les risques d'infection. Et le reste est tout aussi banal. Succession de scène, personnages principaux et secondaires, rebondissements, musique, cas de conscience, façon de filmer et même (surtout?) la fin. Mais il se dégage de tout cela un charme indéniable. Donc pas un film indispensable mais si vous avez l'occasion de le voir, ne crachez pas dessus, c'est sympa. Si on aime le genre. Et d'ici peu The Crazies devrait sortir. Et ça sera sûrement la même chose (à suivre...)

Enfin, comment faire un article ciné aujourd'hui sans évoquer Dennis Hopper?

Hopper, c'est un artiste complet, photographe, poète mais surtout acteur qui a commencé par jouer dans la fureur de vivre avec James Dean avant de jouer dans énormément de films (du Romero, du David Lynch, du Coppola, du Wells mais aussi le premier film de Sean Penn,...) Mais easy rider restera son chef d'oeuvre. LE film hippie par excellence. Et un de mes films favoris. Pour la musique (Born to be Wild, Ballad of easy rider, The Pusher, If You Want to Be a Bird , Wasn't Born to Follow,...), pour l'ambiance sous acide unique,... Donc, si vous ne l'avez pas vu, courez le regarder. Et si c'est déjà fait, faites vous plaisir, recommencez!



Bonne route l'artiste!

mardi 1 juin 2010

Paris c'est fini

Bon, bah voilà, le stage à la Bibliothèque Mazarine vient de se terminer. Ces trois mois se seront passé super vite entre le boulot (agréable, que cela soit grâce à l'équipe ou au travail proprement dit), les cinés, les magasins (Album en fait) et les gens que j'ai pu voir. Un grand merci à ceux-ci, d'ailleurs, en particulier à la GO des soirées pizzas lundinienne. Maintenant arrive la partie un peu moins marrante du stage, le rapport...

Allez, un petit bonus vu que cet article est bien bien court, je vous offre donc quelques citations tirées de lettres et d'un journal intime écrits par la personne sur qui je travaillais (le tout a été écrit entre 1900 et 1905 alors qu'elle est née en 1881).

« Il n’y a que deux choses qu’il ne faut jamais faire : se tuer et se marier ; parce que, une fois que l’on est mort, on ne peut se redonner la vie, et que, si à la longue, on la trouve par trop insupportable, on est toujours à temps de se l’ôter. De même pour l’institution de haine et de chicane appelé mariage. »

« Tu vois que trois femmes peuvent être discrètes et se taire. C’est là un bel exemple pour notre sexe et qui me rend fière pour lui. »

« Mufle ! Idiot, imbécile ! C’est comme ça que tu es venu me voir samedi ? Attend un peu ami sans cœur, ni rate qui laisse droguer une vieille fille de sa connaissance comme moi ! puissent les dieux te confondre et te fondre … sous l’ardeur des rayons du blond Phébus. J’ai pris du sale papier pour te prouver mon indignation et de dire que j’ai honneur … de t’inviter à déjeuner […] Je t’envoie ma malédiction la plus amicale. »

« Rapporte moi la maison du péché, ou sans quoi je te fiche où tu sais … ma malédiction »

« Vive les lapins, il n’y a qu’eux pour faire de la bonne besogne. Quand je pense qu’il y a des hommes aujourd’hui qui se trouvent bien malins parce que leurs femmes ont deux ou trois malheureux mioches qui se courent après ! »

« J’ai toujours été élevé avec l’idée que j’étais très laide. J’avais els cheveux blonds, les yeux noirs ou, pour mieux dire, bruns foncés très veloutés qui paraissaient trop grand à cause de leurs longs cils retroussés. Joignez à cela une bouche trop grande et très-rose, un nez en pied de marmite, un visage pâle, jaune et allongé, un grand front bien suffisamment bombé, & vous aurez l’idée de la tête d’un vrai gamin de Paris, hardi, effronté, que rien n’intimide ».

«J’avais peu d’amis aux champs Elysées parce que j’étais méchante comme la peste ; écrasant les pâtés des autres enfants, leur donnant des coups de pieds, les bourrant de coups de poings lorsqu’ils m’ennuyaient. J’ai toujours eu la compagnie des femmes en horreur, dés l’âge de six ans je ne voulais jouer qu’avec les petits garçons. Ils étaient tous aussi diables, aussi enfant terrible que moi, seul René Julien était doux et complaisant. Qu’est il devenu à présent ? Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’il était très beau, avec des yeux et des cheveux noirs superbes, des boucles épaisses, un bon & naïf sourire ? Je lui faisais faire tout ce que je voulais, il m’obéissait au doigt et à l’œil. Celui là, je l’aimais beaucoup & ne le battais pas. »

« Un apétit formidable qui me faisait presque tous les jours manger à mon gouter de quatre heures : des blancs de poulet froid avec du jambon, de la langue fumée et du pain beurré recouvert d’une épaisse couche de foie gras, puis de la crème au chocolat sur laquelle flottaient des œufs à la neige, des biscuits à la cuillère, des bouchées de chocolat énormes de chez Pihan, le tout arrosé d’un verre d’eau fortement teinté d’anisette ou de cognac ; je buvais à midi et le soir, mes 2 litres de bière de la Comete, et dévorais à mes deux repas plus encore qu’au gouter ! Heureux temps ! Fugit irreparabile tempus ! »

Voilà, un bel article de feignasse mais j'avoue que ces citations m'ont bien fait marrer et qu'il fallait que je les partage avec vous...

samedi 15 mai 2010

Lectures diverses

Allez, avec le train, je bouquine pas mal ces temps-ci. Et pas mal de trucs bien. Je vous épargne les multiples Pratchett et la littérature "classique" pour me concentrer sur des trucs plus geek.

Pour revenir à ce dont j'avais parlé dans un billet précédent, j'ai continué Walking Dead (v. 2), The Boyz (v. 2) et Hellboy (v. 2 et 3). Le premier, ça bouge pas. Toujours très classique et assez lassant. On attend du neuf et ça vient pas. J'ai un poil décroché mais la dernière page du volume 2 laisse présager du bon. Le second propose un second volume beaucoup plus faible que le premier. Et ce n'est pas seulement du à la perte de l'avantage "découverte". Apparemment ça remonte ensuite, je verrai bien. Hellboy par contre, ça reste une tuerie. Je suis toujours fan de ce mélange entre perso fun, super héroïsme, espionnage et mythes divers et variés. Vraiment indispensable.

Bon, maintenant, les nouvelles lectures que l'on commence avec un classique de la science fiction: Fondation d'Isaac Asimov. L'Empire humain devient décadent et s'effondre petit à petit, revenant des millénaires en arrière. Seulement, un homme avait prévu cela grâce à sa science, la psycho-histoire (visant à connaître à l'avance l'avenir et ses grands mouvements). Sachant qu'il ne pourrait lutter contre cela, il a créer Fondation, une organisation visant à accélérer le retour vers une unité humaine (planifiant ainsi tout un millénaire). Le premier livre montre les étapes qui démarrent ce processus en suivant des personnages majeures de diverses époques. Donc, c'est un très bon bouquin, où le terme de science-fiction a tout son sens (toutes les nouvelles technologies sont expliquées et ont un sens) et où tout s'enchaîne à merveille. C'est d'ailleurs là aussi le principal reproche que je ferai à cet ouvrage : il est finalement assez prévisible une fois que l'on a saisi la mécanique utilisé par Asimov. Mais cela ne gâche guère le plaisir d'un ouvrage au style irréprochable et qui n'a pas vieilli. Donc un auteur incontournable mais j'ai pris plus de plaisir à lire Les Robots ou Flûtes, flûtes et flûtes !

On passe maintenant à une autre oeuvre référence avec Initiation à la littérature fantastique de Todorov. Bon, là c'est de la théorie littéraire. Un brin rébarbatif parfois, il ne faut pas se le bouffer en une seule fois je pense. Et il faut avoir le temps de bien le digérer après. Mais une fois que l'on a réussi, c'est très intéressant. Une analyse poussée de ce type de littérature, ses fondements, ses utilisations, ses thèmes et une explication de ce qui n'est pas du fantastique (merveilleux, féerique,...). A noter une bibliographie complète et qui donne pas mal de bonnes pistes de lecture. Si l'étude porte uniquement sur la littérature, elle reste utilisable pour des films, des séries TV (y compris le Doctor), la bande dessinée et même le jeu de rôle (j'en doutais un peu jusqu'à la partie de Patient 13 d'hier qui m'a prouvé que c'était bien possible). Donc, si l'on est bien motivé et que l'on s'intéresse au fantastique (attention, je ne parle pas de fantasy là), ce livre est juste indispensable.

On continue avec un second ouvrage théorique, L'Uchronie d'Eric B. Henriet, un des spécialistes de cette question. Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est l'uchronie, je vous conseille l'article wikipedia sur le sujet qui est plutôt pas mal fichu et qui donne quelques pistes de lectures. En ce qui concerne l'ouvrage d'Henriet, on est face à une étude très intéressante du sujet, abordant sa naissance, son évolution, ses utilisations et de nombreux exemples détaillés. A souligner, là aussi une très belle bibliographie qui ne se contente pas des livres sur le sujet ou rentrant dans le genre puisqu'il évoque d'autres supports (série TV, comics, manga, BD, films, jeux vidéos, jdr, jeux de plateau ou même musique). Cette biblio s'accompagne d'un dernier chapitre intitulé "Quelle est la bibliothèque idéale de l'amateur d'uchronie" avec des choix détaillés et expliqués. Bref, de bien belles pistes de lecture pour rester dans ce genre passionnant. Quelques regrets cependant. Tout d'abord, l'auteur a tendance à spoiler les oeuvres qu'il cite et diminue l'attrait que celles-ci peuvent avoir. Enfin, je trouve qu'il manque deux des oeuvres où l'uchronie joue un rôle important. En effet, il ne parle ni de Doctor Who ni de Valérian. Et c'est bien dommage. Malgré tout, sa bibliographie ne peut pas être exhaustive et on lui pardonnera bien ces travers. Donc, encore une fois, un bouquin à lire, si l'on est passionné par ce type de littérature ou que, plus simplement, on souhaite la découvrir.

Bon, ça suffit un peu pour les livres théoriques, on va un peu parler de bande dessiné. Et pour ce faire, on va commencer avec Adele Blanc Sec. Donc après avoir trouvé le film assez mauvais (en même temps Besson quoi...), j'ai eu envie de relire les bandes dessinées que j'avais bien aimé il y a quelques années. J'ai donc relu les trois premiers tomes. Et j'ai trouvé ça finalement moyen. De bonnes idées mais un style vieillot et des histoires plutôt classiques. Donc pas une perte de temps mais loin d'être indispensable. Je lirai probablement la suite un de ces jours mais c'est loin d'être une priorité.

Retour au comics et au zombis maintenant avec 28 jours plus tard, volume 1, Sélénée.


Alors, déjà, j'ai adoré les films, je partais donc avec un à priori positif. Et là aussi, j'ai bien aimé. Ce n'est pas aussi extra mais on reste dans le haut de gamme des histoires de morts-vivants. Walking Dead fait bien pale figure à côté. On suit là les pas de Sélénée, une des survivantes du premier film qui retourne en Angleterre pour accompagner une équipe de journalistes. On en apprend plus sur le personnage et l'on voit clairement son évolution suite à ce qui lui est arrivé. Pour ce qui est du style, il est finalement assez classique, ne reprenant que peu celui de la couverture que je trouve superbe. Donc une très bonne lecture pour les fans de 28 jours et de 28 semaines plus tard. Et un bon moyen d'attendre 28 mois plus tard.

On reste dans le comic avec Transmetropolitan de Warren Ellis.



Bon, c'est sale, c'est hard, c'est vulgaire. Mais qu'est ce que c'est bon! On retrouve un peu le même style que dans The Boys en pire. C'est d'ailleurs le même illustrateur. L'univers est très cyberpunk avec une énorme fracture sociale et de nombreuses altercultures toutes plus diversifiées et flippantes les unes que les autres. Et au milieu de tout cela navigue Spider Jerusalem, un journaliste reflet de son monde qui va à la recherche du scoop et de la merde pour faire triompher la vérité, quels qu'ils soient et quel que soient les méthodes qu'il doit employer pour y arriver. Son premier article, il le commence par un ""Le rythme de la jungle bat sous mes pieds ; c'est le son des matraques qui frappent les boucliers anti-émeutes, une tradition quand les rues s'embrasent. Je suis à Angels 8, observant ce qu'on appellera sans doute l'émeute des Transités. Les vainqueurs écrivent l'histoire, en effet, et si la police choisit de l'appeler l'Emeute des Transités, alors tels sera son nom. Car le sang des Transités va recouvrir tout le quartier. Et vous savez quoi? Il n'y sont pour rien." Voilà, le ton est donné. Transmetropolitan, c'est un héros dur, sans concession. Et pour le lecteur, c'est une véritable claque. Jetez vous dessus. Vous n'en ressortirez pas indemne.



On continue dans le comics avec les deux premiers volumes de Star Wars Legacy que m'a prêté Ernest. Donc, c'est l'univers de Star Wars bien plus tard alors que les siths sont revenu au pouvoir. Bah pour le fanboy ça doit être extra. Mais pour le lecteur lambda ça se laisse lire, la qualité du scénar n'est pas mauvaise, le dessin plutôt bon. Mais finalement rien de transcendant. Personnellement, je lirai probablement la suite mais ce n'est pas sur ma liste d'achat, essentiellement parce que je regrette la trop grande proximité des comics avec les films. On retrouve énormément d'éléments communs de l'un à l'autre. C'est probablement bien pour les fans (de tunning ou de Star Wars, c'est la même chose) qui y voient des clins d'oeil, des allusions et peut être même une logique d'ensemble. Mais pour moi, ça me gave... Mine de rien, ils arrivent à nous préparer un "Je suis ta mère"

Et l'on va terminer avec House of M qu'Ernest m'a aussi fait découvrir.


Donc, la fille de Magnéto envoie tous les supers dans un univers parallèle où chacun aura ce qu'il a toujours voulu en perdant la mémoire sur tous les événements réels à l'exception de Wolferine qui se souvient de tout et qui va mener la révolte...
Alors, là, c'est un peu spécial pour moi. C'est une de mes premières lectures de comics de super héros "traditionnel" et une véritable découverte de l'univers Marvel. Et j'ai pris une immense claque... Le scénario est extra (j'ai passé les dernières pages à gueuler tout seul d'excitation comme un môme), les personnages sont très charismatiques et marquant. Bref, pour une entrée dans cet univers, elle est réussie et je pense bien ne pas m'arrêter là et commencer à acheter du Marvel d'ici peu (en particulier civil war, histoire de savoir ce qui se passe après House of M).

Ha, et sinon, j'ai fini la saison 5 de Buffy, et je dois dire que je m'éclate (enfin, la 4 non mais là, c'est à nouveau terrible).

jeudi 13 mai 2010

R.I.P.


15 mars 1937: H. P. Lovecraft
4 mars 2008: Gary Gygax
10 mai 2010: Frank Frazetta. Le dessinateur de référence en matière de fantastique, il a en particulier bossé sur Conan, Vampirella en passant par Flash Gordon. C'est aussi le créateur du personnage de Death Dealer qui connu une forte popularité auprès du public. Côté JdR la majorité des couvertures de Bloodlust et de ses suppléments ont été faites par Frazetta.



samedi 8 mai 2010

Le point sur Rôliste

Luchini avait fait son point sur Robert, moi, je vais faire celui sur rôliste. Histoire de voir un peu où j’en suis là dedans.

Donc trois gros projets perso en cours : Bérézina, Dukreben et le projet F.R.A.P.P.E..Tout d’abord Bérézina, je vois bien où je veux aller mais un point coince toujours, le système de jeu. Il me faut un truc pas trop compliqué sans être simpliste qui arrive à bien rendre l’horreur de la situation, à la fois du au fantastique omniprésent, à la pression des fuyards et aux conditions climatiques mordantes. Celui que j’avais proposé au concours est beaucoup trop simple et je ne vois pas de système libre qui me tentent. Et l’inspi ne veut pas venir à ce sujet… Donc je le mets de côté en attendant la lueur…

Dukreben ensuite. Alors là, j’ai trouvé une idée de campagne que j’adore… Mais ya que ça. Je ne vois pas trop comment triturer le background pour aller là où je voulais l’amener. Ma première accroche est à la fois réductrice et fermée. Il va falloir retravailler cela. Second point noir, encore une fois, tout ce qui est mécanique. Là c’est une catastrophe, que cela soit le système en lui-même ou la création de personnage, totalement inadaptée et laissant bien peu d’opportunités aux joueurs. Donc faut que je jette tout ce que j’ai fait et recommence l’ensemble. Ca plus le fait que deux des joueurs centraux du groupe ne seront pas dans le coin cet été, je laisse tomber pour le moment, la motivation n’étant plus là. J’espère avoir l’envie d’y revenir plus tard.

Reste le projet F.R.A.P.P.E., ma motivation du moment. Donc le but, c’est de faire dans l’occulte contemporain sous un angle très pulp. Là, cela commence à avancer plutôt pas mal. Et j’ai bien envie de maitriser un truc dans ce style l’an prochain sur Tours.
Côté background, je pars sur une agence de renseignement européenne basée à Paris avec des relais dans toutes les villes importantes de l’Union. Elle s’appellerait Force de Riposte et d’Analyse Paranormale de la Police Européenne et tu le case entre les années 1995 et 2000. Pourquoi ces dates ? 1995, ya une bonne raison mais je ne peux la révéler (celui qui la trouve gagne un paquet de bonbons mais ça m’étonnerait… Sauf peut-être Hélène mais elle devrait avoir zappé). Et 2000, c’est pour éviter de jouer dans un monde où a déjà eu lieu le 11/09/2001. Evidemment on joue des agents de cette organisation. L’objectif est d’avoir des aventures autour du surnaturel, mêlant enquête et action débridée.
Niveau inspi, je me base sur un mélange ligue des gentlemans extraordinaires, hellboy, BPRD, Buffy. Et rajoute certains albums de Valerian, de Luc Orient et probablement Torchwood (un peu de Doctor mais ce n’est pas l’inspi majeure). Et évidemment le mythe aura sa place là dedans et Delta Green peut m’apporter quelques idées (il faut d’ailleurs que je fasse attention de bien m’en démarquer).
Voilà, ça c’est pour la carrosserie. Je ne sais pas encore comment le surnaturel/la magie côté PJ sera abordé, il faut que je me penche dessus. Coté motorisation, pas de système perso (j’ai vu ce que cela donnait sur Berezina et Dukreben). Je pense travailler à partir du DK² qui est à la fois pulp et très modulable. Mais le système de T&T reste une autre option.

Donc voilà où j’en suis pour le moment. Reste à finir de lire le DK, farfouiller les fofos et dépatouiller cette question du paranormal chez les joueurs.

mardi 4 mai 2010

Un peu de super dans le reservoir...

Bon, ces temps-ci, c'est mode cinéma enclenché... Et ça fait un sacré bail que je n'en ai pas parlé ici. Alors, un petit article pour parler des trois films que j'ai pu voir après la déception Adèle Blanc Sec...




On commence donc par Hit-Girl, le nom qu'aurait du porter Kick Ass tellement ce personnage est énorme. C'est l'histoire d'un ado lambda, looser avec des potes bien mal barré eux aussi. Ca part comme un film d'ado, pour ado... Pas trop bien donc. Et là il décide de devenir un super-héros pour ne plus se laisser marcher sur les pieds et faire régner le bien. Mais il n'a toujours pas de super pouvoirs... On ajoute à cela, un parrain de la pègre, son fils chéri seul et mal aimé, les pégreux et surtout un duo de super-héros avec le père à la Batman qui tatane bien accompagné de sa fille de 11 ans qui est juste énormissime, une vraie tueuse à la langue bien pendue. Et le film marche très très bien. En partie à l'aide de ce personnage qui surnage mais pas seulement. Le scénar est loin d'être baclé et finalement très sympa. Les personnages sont tous réussis et bien joués (même Nicolas Cage est bon, un exploit!). La réa est bien fichue avec des scènes d'actions qui déchirent. La musique est choisie au poil, entrainante, motivante et correspond toujours à la scène qui va avec. Et c'est fun, fun, fun. On a passé toute la scéance à se marrer...
Donc allez voir ce film, c'est trash, c'est dérangeant, c'est violent mais c'est surtout du bonheur en barre, du début à la fin! En plus ya des références de partout, que cela soit cinématographique (de l'évident spiderman à taxi driver) ou comics (rahhhhhhhhh, les affiches Hellboy).

Et maintenant Iron Man 2. Bon, lui, je l'attendais depuis bien longtemps, depuis le premier en gros que j'avais vu par hasard et qui avait été une sacré claque. Je ne le résumerai pas, pour ce faire, consultez le blog d'Ernestine situé à gauche qui le fait très bien dans son article du 30 avril dernier. Bah au final, je me suis éclaté. C'est bien la suite du premier avec les mêmes ingrédients et le même plaisir. On a donc une musique géniale, un casting de malade, peu d'action mais toujours bien fichu et Robert Downey Jr. fait le show. Mais il n'est pas tout seul, on conserve Samuel L Jackson en lui donnant un peu plus de temps à l'écran, on garde Gwyneth Paltrow dans le rôle de Pepper Potts (je suis pas fan de cette actrice mais dans ce rôle, elle me fait craquer, je ne sais pas pourquoi...), on ajoute Scarlett (rahhhhhhhhhhh) et Mickey Rourke qui joue toujours aussi bien et s'éclate dans ce rôle...

Donc au final, c'est un panard monstre, que du bonheur du début à la fin... Et les clins d'oeil à Thor, Captain America et aux vengeurs donnent envie de voir arriver ces projets au plus vite (et Iron Man 3)... Alors bon, Batman , il peut retourner se rabiller.

Et pour finir Mammuth, un film français avec un très beau casting emmené par un Depardieu des grands jours. Donc, c'est un retraité qui part en moto à la recherche de ses anciennes feuilles de salaire. On l'a comparé à du Cohen, à The Wrestler et à Crazy Hearth. La comparaison peut se comprendre mais on en est loin. On prend effectivement des éléments venant de là et de Easy Rider. Ce n'est pas aussi bon mais ça reste très chouette. Les acteurs sont parfait, la réa très bonne, la musique aussi. Ca c'est pour les points positifs. Côté moyen, le côté totalement psychédélique et les personnages tous aussi hauts en couleur et timbrés les uns que les autres (pour moi, c'est plutôt positif). Par contre, je trouve le scénario très light et surtout beaucoup trop badant... Peu de lumière et d'espoir dans ce film... La vie est merdique. Point. On est dans la critique sociale, je suis bien d'accord mais il y en a à la fois trop (que du triste et du pathétique soulagé par bien peu de rires, souvent forcés) et pas assez (pas de thèse clair ni même de véritable dénonciation, on se contente d'une simple description).

Mais bon, si je ne l'achèterai pas à sa sortie mais je suis bien content de l'avoir vu et pense qu'il vaut le coup. Comme quoi, le cinéma français...




Et sinon, on m'a enfin fait regarder Nemo et je me suis bien marré.

vendredi 9 avril 2010

Lectures bordelaises

Bon, le week-end dernier, c’était Bordeaux. Donc week-end bien cool, jeu (cf. le blog jeu avec le bon dungeon lords), junk-food, film et un aprem binouze. Mais à côté de cela, il faut supporter le long voyage en train. Donc ça a été films (pendant le week-end je me suis enchainé la vague, dead snow, kiss kiss bang bang, baby sittor, gladiator, crazy kung fu et le patriote: que du bon quoi) et surtout bandes dessinées ! Sur eux par contre, je vais m’attarder. Cinq titres au programme : Notes, Blacksad, Walking Dead, The Boys et Hellboy.

Donc Notes 4 : Songe est mensonge tout d’abord. Tout le monde connaît déjà et a déjà lu les trois premiers volumes je présume. Et bien là, c’est la même chose : le blog de Boulet (cf. liens) mis sur papier avec des inédits qui portent, comme l’indique le titre du volume, sur les rêves et ce que l’auteur en pense. Très onirique, tordu, avec de la réflexion quand même et toujours aussi geek !



Blacksad 3 : Âme rouge maintenant. Donc c’est l’histoire d’un privé qui enquête sur diverses affaires dérangeantes. Tous les personnages sont représentés par des animaux correspondant à leur caractère/job. Que pourrait donc être le fin limier héros de toutes ces aventures si ce n’est un chat noir ? Après un premier album d’introduction (2000) déjà très bon mais assez classique reprenant tous les codes du roman noir, un second (2003) qui prend pour cadre une communauté minée par le racisme opposant animaux noirs et animaux blancs, en 2006 est sorti le troisième, encore meilleur que ses prédécesseurs. Cette fois-ci, on tombe en pleine chasse aux sorcières pendant la monté du communisme. On a donc à une nouvelle approche de trois ambiances différentes mais toujours aussi sombres. Et à chaque fois, c’est très bon, en mariant les très beaux dessins Juanjo Guarnido (c’est juste superbe…) et le talent de Juan Diaz Canales au scénario. Pour le Tome 4, il est annoncé depuis un bon moment mais ça semble durer…

On va passer aux comics maintenant. Il faut dire que je suis vachement tourné vers cet univers
en ce moment et que c’est une superbe découverte. Après les films du super (et en attendant Iron Man 2 !!!!!) et avoir lu pas mal de Moore, Miller et Gaiman, j’ai décidé de me lancer dans trois séries à succès.

Walking Dead (volume 1): alors, là c’est du zombi classique avec tout ce qu’il faut pour faire un bon film : des personnages fouillés avec leurs caractères bien à eux, du drame, du sentiment et des assauts de morts vivants. Bref, pas forcément original mais cela se lit très bien et on est quand même dans le haut du panier des histoires de zombis. En tout cas, c’est clair, je me prendrais la suite.



The Boyz (volume 1 et 2): du comics gras qui tache. On part d’un constat assez mode sur le risque de dérapage des super-héros. Lorsque le président des USA en prend conscience, il monte une équipe de brutes dopée chargé de les surveiller, de les gérer et, si besoin, de les remettre dans le droit chemin par tout les moyens. Donc on assiste aux dérapages de tous ces surhommes et à leur punition. Et on peut dire qu’Ennis et Robertson (deux grands noms parait-il, ce qui semble être le cas vu sur quoi ils ont bossé avant) envoient du lourd. Pas de politiquement correct et du bon gros fight de partout. Le 1 est vraiment terrible et le 2 bon (même si un cran en dessous). Et puis ya Simon Pegg qui joue dedans alors bon… On note au passage que certains fils commencent à se tisser pour l’avenir et ça promet du bon… Donc ça aussi, je pense me prendre la suite.


Et enfin, Hellboy (volume 1 et 2). Alors là, je suis fan des films, j’apprécie beaucoup le perso principal et j’ai envie d’y récupérer plein de choses pour du jdr. Donc les comics, c’était un chemin obligé. Et perso, je ne crache pas sur les dessins qui, s’ils sont assez particuliers ne me gênent pas du tout, bien au contraire, et permettent de mettre en avant le personnage central. Et pour ce qui est du scénar, j’accroche un max, du pulp, du pulp et encore du pulp. Avec tout ce que j’aime dans ce genre. Dans les deux premiers volumes, on a une team de super-héros cool qui rencontre pêle-mêle du nazi, du vampire, du monstre grand ancien style, Raspoutine, la Baba Yaga et sa maison, de l’homme serpent, un marcheur de combat, Hécate,… Pour vous donner une idée, les dédicaces vont à Dracula et à H.P.Lovecraft. Bref, on n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer. Et comment ils s’occupent de ça ? Bah Hellboy fait le show, autant avec son gun et ses poings qu’avec ses mots… Donc un pur kif… Je ne peux m’empêcher de vous recopier ici la fin de l’intro du volume 2 écrite par Monsieur Alan Moore : « Hellboy est l’une de ces potions, forte et effervescente, servie dans une coupe fumante sortie du donjon ou du laboratoire d’un archétype de savant fou. L’album que vous tenez distille le meilleur de la bande dessinée en un vin enivrant d’un sombre éclat rubis. Asseyez-vous et buvez-le d’un trait, puis attendez que votre expérience de lecteur subisse une transformation confondante et inquiétante. Hellboy est un passeport pour un coin de paradis de la bande dessinée que vous ne voudrez peut-être plus quitter. Entrez-y et savourez. » Comment le critiquer ? Déjà, c’est Moore, ensuite il a totalement raison… Hellboy, c’est excellent, mangez-en ! Inutile de vous dire ce que je pense faire de la suite…

Berezina, l'avis du juge

Je me contente de le copier coller. Ma réaction plus tard dans un autre article (et pour ceux qui veulent lire le jeu en lui même, vous pouvez toujours me contacter. Pour savoir de quoi ça parle, jetez un oeil à cet article, dernière idée):


Critères éliminatoires :

Est-ce que le jeu respecte le règlement du concours ? (nb de signes, confidentialité, format, etc.)
Oui
Est-ce que le jeu intègre le thème du concours et ses contraintes ?
Oui

-Thème
Utilisation du thème : De quelle manière le jeu met-il en valeur le thème du concours ? 9/10: Le thème histoire/histoire secrète est très bien représenté, prenant de plus appuis sur une situation historique intéressante.

Univers et thématiques : l'univers est-il cohérent, riche et intéressant ? Les thématiques sont-elles dignes d'intérêt et bien mises en valeur dedans ? 8/10 Le thème est à la fois original est intéressant, bénéficiant d’un traitement fort bien documenté.

Potentiel de l'univers en terme de jeu : les descriptions invitent-elles le lecteur à mener/concevoir des scénarios intéressants ? Les thèmes recelés par l'univers sont-ils illustrés par le scénario proposé ou par d’autres moyens ? Le scénario et le genre de scénario proposés offrent-ils suffisamment de rythme pour plaire aux joueurs ? 7/10 L’auteur sait nous plonger dans son univers, l’ensemble est assez captivant.

-Mécanique:
Jouabilité : la partie simulation/ règles est-elle digeste ? Facile à prendre en main ? 6/10 Certes les règles sont faciles à prendre en main, trop peut-être…

Adéquation : les règles reflètent-elles les thèmes majeurs ? Parviennent-elles à simuler les situations de jeu proposées ? Sont-elles au diapason des intentions présentées dans l’accroche essentielle ? 3/10 C’est là ma grande déception. Quand on propose un cadre captivant, de plus élégamment maîtrisé par l’auteur, pourquoi ne pas fournir un système de jeu vraiment en adéquation avec l’ambiance. C’est un peu la partie bâclée, c’est vraiment dommage.

Innovation : la partie simulation/ règles propose-t-elle de nouvelles expériences de jeu ? Des parties innovantes et originales ? 3/10 idem

Expérience de jeu : la partie simulation/ règle est-elle facile à appréhender par les joueurs ? Influence-t-elle vraiment l'expérience ludique qu'ils vont vivre ? 5/10La nouveauté ludique tient essentiellement du contexte de jeu

Rejouabilité : le jeu invite-t-il à être rejoué (en campagne ou non), son potentiel est-il suffisant pour lui garantir une certaine espérance de vie ? 5/10 Cet univers est clairement destiné à une campagne unique type « burst », je doute de sa rejouabilité sur le long terme.

Ton : est-ce que la façon de présenter le jeu (ton employé, façon de décrire le monde) est en adéquation avec ses thèmes, avec son genre exposé dans l’accroche essentielle ? 8/10 Le ton est bien ajustée, le lecteur s’immisce aisément dans l’ambiance.

Expression : est ce que le candidat est clair dans ses explications, agréable à lire, respectueux des règles élémentaires d'expression écrite ? 8/10 La prose est très agréable

Potentiel global: Évaluation en termes de potentiel ludique et commercial. 6/10 Bien que basé sur un thème de niche, le thème à un je ne sais quoi d’à la fois captivant et « mystique », qui pourrait effectivement intéresser un public.

Efficacité : est ce que les enjeux, thèmes ou objectifs, les informations essentielles sont-ils clairement lisibles et non noyés dans le reste des renseignements ? 4/10 Oui, l’ensemble est bien structuré.




Clairement l’un de mes favoris, Bérézina n’a pas été qualifié, car comme dans tout concours il a fallu faire un choix… Le jeu comporte peu de défauts mais ils sont malheureusement un peu rédhibitoires. Avec un travail de réflexion sur une mécanique ludique en adéquation, et un développement dans la lignée de ce qui a déjà été fait, le jeu possède un bon potentiel

jeudi 11 mars 2010

Un point sur le blog

Juste un petit post pour faire un état des lieux.
Tout d'abord la saison 3 d'Another World ne sera pas tapée avant un moment et même probablement jamais sauf si la motivation revient. J’avoue que le format me botte un peu moins qu’au début (c’est trop court et on ne peut donc pas suffisamment développer) et que je n’ai pas envie d’écrire sur les zombis. Ni sur les vampires d’ailleurs. J’en ai pas mal bouffé depuis un an (Le Brooks, La Horde, Zombiland, La Lignée, Buffy que j’ai lu ou vu, les discussions avec pas mal de monde, Berezina et pas mal d’articles que j’ai écrit). Donc on va diminuer. Je vais continuer Buffy, attendre la suite de Léviathan avec envie et peut-être jeter un œil à Walking Dead mais je n’ai plus envie d’écrire là-dessus. Et puis, j’ai encore 15000 projets en tête alors que le stage me bouffe pas mal de temps et d'énergie. Celui qui me trotte le plus en tête est évidemment Dukreben (jeu de rôle où l’on joue des pirates roms sur les côtes européennes face à plein de mythes et légendes) mais j’en ai pas mal d’autres qui prennent du temps :
-finir de lire Nobiliis
-mon ile avec un pénitencier/asile pour Hellywood
-un reboot de la ligue des gentlemans extraordinaires en campagne/scénar jdr contemporain
-un scénario avec des mondes parallèles explorés par les services secrets franco-allemands. Ca je vais essayer d’en faire un texte plus qu’une campagne de jeu de rôle…
-corriger Berezina
-construire un échiquier de Machiavel
Ca fait donc énormément de choses à faire et j’ai envie de lire et de regarder plein de trucs en ce moment… Donc j’abandonne Another World et quelques autres projets que j’avais en tête (Highlander en jdr, freaks squeel en jdr, un script de série médiévale/politique, un projet de jds, une campagne GorkaMorka,…).

mercredi 3 mars 2010

Iouqruop erircé ne zorglangue ?


Ej sias, eédi’l tse ediputs. Elle a été eécnal snad enu noitasrevnoc euqinsm à al noc ceva enitsenre iuq a’m sruellia’d nu uep ivius snad ettec eédi. Siam etsuj à etitep esod. Eédi’l tiaté ed ressap enu eniames à reuqinummoc aiv tenretni te otxet tnemelleitnesse snad ettec eugnal. Ruop el tnemom ej ne’m erit sap port lam emêm is ia’j ud eriaf seuqleuq snoitpecxe.
Te ua egassap, no ne etiforp ruop relrap ed uorips. Uorips iuq tse’n nu’uq liavart imrap ertua’d ed niuqnarf, enu sed sednegél ed nom ecnafne. Siam, emêm is aç a illieiv, tse’c enu eirés iuq es til sruojuot issua neib. Is el egannosrep lapicnirp tse setrec essil, siam el les tse étroppa rap sel sertua, sli’uq tneios slitneg emmoc oisatnaf, enitocces, pips, el usram uo cangipmahc uo stnahcém à egami’l ed xuerffa’l nisuoc atnaz uo ud ruelliem ertne’d xue, Bulgroz. Ecrap euq iul, tse’c nu olagém ediva ed riovuop emmoc li ne etsixe tnat sertua’d. Tnemelues iul li a issuér. Te li a étnevni enu eugnal. Sel sertua sruetatcid ne sebreh tneiarved ne erdnerp ed al eniarg, sunim, xetroc, ipuop, el emong, tse’c ed suov euq ej elrap ! Cnod àliov, uorips, tse’c sruojuot apmys à eril nifne(, sel sneicna …nieh sel tuot sreinred tnessap )issua. Zetej ne reilucitrap nu puoc liœ’d à nrq rus gulbnezterb, nom puoc ed ruœc ud tnemom.
Te, ne reilucitrap ruop sel sneg sregna’d te xela, li y a enu etitep eriotsih iuq tuav el puoc à al nif ud ruegayov ud euqïozosém euq no’l tiarruop remusér rap: "te iom ej suov tid tuz !"



Aliov. Nonis, niuqnarf, ec tse’n sap euq uorips, tse’c issua notsag, el usram siam tuotrus sel seédi serion. Srola, aç tse’c à eril. Sulp euq tuot. Nu titep uojib, truoc, elôrd te erbmos emmoc no sel emia … ruop erulcnoc :

tnemellennoitutitsnocitna
eviv bulgroz!
vive zorglub!

vendredi 26 février 2010

Adapter Shutter Island en Jdr, comment faire ?

Le but de cet article, qui me trotte dans la tête depuis que j'ai vu la BA du film, est de regrouper mes idées sur cette possible adaptation, les inspi ainsi que tout ce qui me passe par la tête qui pourrait servir à quelqu’un qui voudrait se lancer dans ce projet. J’envisage pour le moment trois solutions :

Solution 1 : en faire un jeu à part entière

L’univers :
On part de Shutter Island et on garde la prison/asile avec les criminels les plus ingérables du pays. Et on balance des flics là dedans. Ensuite, pour le cadre, je dirais après guerre en Angleterre mais ça reste à poser/détailler. Là dedans, on case des individus sombres, torturés et l’ambiance qui va avec. Du thriller donc. Pas de vrais bons gentils, même du côté des PJs (on garde des personnages proche du film donc). Pas de fantastique, il y a bien assez à faire sans avoir à s’engager là dedans.
Pour ce qui est de l’intrigue, on la retravaille totalement pour surprendre ceux qui ont vu le film et surtout jouer à plusieurs PJs. On ne conserve que le début en fait. Jusqu’à l’entrée dans l’asile. Ensuite, on ne fait que reprendre certains éléments, lieux ou personnages.

Le format :
Assez proche d’un burst à la Notre Tombeau (en gros, une campagne clef en main et autosuffisante notamment niveau univers avec système intégré). L’huis-clos se prête plutôt pas mal à ce genre de format vu les limites qu’il amène. Donc une adaptation de Shutter Island doit comprendre un système + une description du lieu (avec carte et personnages principaux) + le déroulement de quelques événements. La différence avec un vrai burst, c’est qu’il n’y a pas une véritable trame prévue ; plusieurs possibilités sont envisagées et c’est au MJ de faire selon les choix des joueurs.

On joue quoi ?
Au départ des flics envoyés là dedans pour résoudre une affaire. Je partirai plus sur des prétirés au passage. Et vu que la mortalité devrait être relativement élevée, certains PNJ peut-être moins importants pourraient passer PJ par la suite.

Le contrat social :
Les PJs sont des humains, un peu supérieurs physiquement et intellectuellement à la moyenne mais pas héroïques. Ce ne sont pas des vrais gentils et ils ont des parts d’ombre. Ils peuvent crever sans que le MJ ait à avoir de remords. Pas de coups bas gratuits entre eux par contre. Il doit y avoir assez à faire sans.

Quelques inspirations :
• Shutter Island, évidemment, livre, BD et film
• 10 petits nègres
• Oz
• L’asile d’Arkham dans Batman
• L’ambiance HPL sans l’aspect grand ancien/fantastique
• Vol au dessus d’un nid de coucou
• The Shield
• Monk
• Dans la brume électrique
• En jeu de rôle, je jeterai en priorité un oeil sur Patient 13, Hellywood voir un peu de keutulu.
Bon, les inspis sont très variées pour le coup et absolument pas exhaustives. Le but est de regrouper des huis-clos (je ne trouve pas grand-chose en milieu carcéral), des flics névrosés, de l’ambiance flippante ou au moins perturbante ainsi que des histoires se passant dans des prisons ou des asiles…

Le système :
Adaptation d’un système libre je pense. Et forcément un système simple. Pas plus d’idée pour le moment (Dk2 ?).

Autres idées :
Pour la présentation des personnages, je partirai bien sur une enveloppe A4 marron sur laquelle est présente une petite description du type. A l’intérieur, on case la feuille de perso, un historique plus détaillé et un résumé du système. Et on met plus de personnages que de joueurs pour laisser le choix.

Solution 2 : un supplément pour un autre jeu.
En casant ça dans l’univers d’Hellywood, ça ne devrait pas être mal. Le jeu est bon, le système aussi. Donc on reprend ce que j’ai proposé en 1 en modifiant quelques aspects (présence du fantastique, système et époque) et on adapte ça pour Hellywood. Si je devais m’y atteler, c’est probablement cette méthode que je choisirai.

Solution 3 : le one shot
On reprend tout du film : ambiance, lieu, perso, héros et scénario. Et on fait jouer la même histoire à un seul joueur qui n’a pas vu le film… Ça peut-être extra mais le MJ doit être excellentissime. Et niveau système, je n'ai pas lu Patient 13 mais ça peut-être une idée...

Voilà, c'est tout pour l'instant. Je verrai ce que j'en fais une fois Berezina repris et Dukreben suffisamment avancé. Si d'ici là, vous avez des idées ou des inspis, je suis preneur.