mercredi 16 décembre 2009

Pourquoi?

Cet article vous est proposé par Romain (encore)











Il y a quelques semaines, j'ai vu une recette de mousse au chocolat citronnée. En soi, la recette est pas super compliquée. Elle n'est pas non plus trop extravagante. En gros, c'est une recette banale et qui n'a rien d'intéressant. Non, si j'en parle, c'est que cela m'a rappelé une ballade de l'été dernier. Souvenons-nous...






J'adore me balader dans les petits villages qui ornent ce doux et tendre pays... Ouais, bah en même temps, il n'y a que ça à faire dans mon coin (et certains Hareng peuvent confirmer). Et donc, un petit tour de vélo s'impose quand il fait beau, surtout quand on a un vélo sans frein. Et sans selle. Ouais, c'est une belle carcasse mon vélo, mais je l'aime quand même. Et donc, on va, le long des routes ensoleillées (de toutes manières, je peux toujours le dire, vous ne pouvez pas vérifier, niark niark niark !), vers les lieux qui nous font envie. 'Tiens, je savais pas qu'il y avait une route sur la gauche. Let's go !' Et j'embarque donc mon frère sur un chemin inconnu, et on finit par fuir, coursés par des chiens et des chasseurs qui nous hurlent dessus parce qu'on a fait partir 'leurs' canards. Z'avez qu'à pas chasser, bougres de cons ! Non, je ne suis pas anti-chasse, je suis antiseptique. Et au cours d'une de ces promenades, il m'arrive de tomber sur des vieux . Je suis comme Perceval, il y a toujours des vieux dans mes histoires, sauf que les miens ne tentent pas de me refiler des clous rouillés, mais des pensées hautement philosophiques (pourquoi les villes sont si grandes, pourquoi les gens des villes sont si bêtes, pourquoi... mais ta gueule !) ou alors des gâteaux. Ah ah ! Vous commencez à voir où je veux en venir. Eh bien oui ! La vieille que j'ai rencontré ce jour-là était en train de faire des mousses au chocolat citronnées. Eh bien soit, mangeons ! D'ailleurs, je me demande pourquoi les vieux dans ces villages font toujours des gâteaux pour 50 alors qu'ils sont bien souvent seuls. Ils ont peut être des réserves à épuiser avant leur affreuse mort. Dans d'atroces souffrances. Je dérive...


Et si je me rappelle si bien de ce jour, c'est que cette vieille, me proposant une mousse, je ne pouvais plus la snober. Alors on a discuté. De sujets très intéressants, comme dit plus haut (j'aime bien les parenthèses) (et les Oasis). La plupart des gens que l'on rencontre, et pour une fois je ne serais ni prétentieux, ni égocentrique, ni hautain, dans ces patelins, sont des bouseux, n'ayons pas peur de le dire, et dont le sujet principal de préoccupation, c'est de savoir s'ils vont pouvoir sortir leurs gros tracteurs dans la ville pour la fête de la tomate (véridique) de l'année suivante. À rapprocher d'ailleurs du film formidable 'Dialogue avec mon jardinier', ou l'apologie d'un homme simple. Et la vieille donc, commence à me parler de la situation en Somalie. ! (je ne savais comment mieux symboliser mon étonnement qu'avec des blancs). Et là, elle sortira une phrase, après une jolie discussion je dois l'avouer, qui restera à jamais dans ma cervelle de moineau. Et le fait est que j'ai aussi réentendu cette phrase le même jour que la recette. Est-ce une coïncidence ? Non, je ne le crois pas... Les corbeaux ne sont pas ce que l'on pense. Quelle était donc cette phrase ? Je vous la replace dans le contexte : (ah oui, je suis blindé sur le sujet somalien en particulier grâce à K'Naan)


Le problème final, c'est qu'il faudrait juste un petit coup de pouce. Il ne faut pas les 'aider' en les paternisant, mais leur donner le coup de fouet qui les fera repartir. Mais encore faut-il que les gouvernances mondiales y songent, et malgré toutes les belles promesses... Vous savez ce qu'on dit ? Un chien vaut mieux que deux kilos de rats !





Voilà... C'était un article hautement inintéressant, je vous ai fait perdre votre temps, et j'en suis fier ! À bientôt pour de nouvelles aventures !

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