jeudi 11 février 2010

A serious man

Ce soir, deuxième cinéma de l'année (je sais, deux, c'est peu mais c'est dire si j'ai pas le temps)... Après Agora, c'est donc A serious man que j'ai décidé d'aller voir.



Je pars avec un très bon à priori. Les critiques sont bonnes, les Cohens, je connais et j'ai jamais été déçu et la BA m'avait bien tenté. Donc je me dis que je vais passer un bon moment.

Et effectivement, je passe un très bon moment.

Le casting: vide, personne de connu à l'horizon. Ha si! On retrouve Howard Wolowitz (enfin l'acteur) dans un tout petit rôle. Un jeune rabbin. Ça lui change de l'obsédé. Et ce changement, pour les fans, c'est l'éclate. Vraiment. Pour le reste des acteurs, on trouve surtout des inconnus, habitués à des petits rôles dans des séries TV (le frère a joué dans scrubs, presque sûr). Mais qu'est ce que ça joue bien... Ya pas à dire, niveau direction d'acteurs, ils assurent. Déjà dans Burn after reading, ils avaient pris une pléiade de stars pour leur faire jouer -à merveille- des rôles complètement différents de d'habitude (comme pour Javier Bardem dans No Country au passage). Ici, ils prennent des acteurs peu connus et les font jouer comme des dieux. L'acteur principal en particulier est bluffant.

Niveau scénario, c'est l'histoire d'un mec. D'un juif. Il voit sa vie s'écrouler tout au long du film. Point. Bon, j'exagère un peu mais pas beaucoup. Tout tourne autour de lui et on le voit petit à petit perdre pied et essayer de trouver le réconfort dans la religion. La fin peut sembler tomber un peu à plat. Mais finalement, c'est pas mal du tout. Ouverte, triste et touchante à la fois.

La musique. Elle gère. Un mariage/alternance entre des chants traditionnels et musique de Jefferson Airplane. Woodstock!!! (et un poil de Hendrix en plus) Le mélange est étonnant mais ça passe vraiment pas mal. Et puis j'accroche vraiment pas mal à Jefferson Airplane. Leur Somebody to Love qui passe à plusieurs reprise est toujours aussi bon et s'inscrit ainsi en filigrane dans le film.

La réalisation. Une fois de plus, c'est là que les Cohens tuent tout. Ils assurent vraiment. Entre scène touchante et situation hilarantes malgré le sujet. En 1h45, on ne s'ennuie pas, c'est clair. On retrouve d'ailleurs un humour plutôt proche de celui de Burn After Reading et c'est le pied. Certains leur reproche un humour "juif" impossible à comprendre pour les goï. Je ne trouve pas. C'est sombre, grinçant et noir. Mais vraiment bon. Une nouvelle fois, les deux frères marient film dramatique dans son ensemble et situations comiques.


Donc, je me suis régalé. C'est pas The Big Lebowsky (rien ne s'en approche) mais je pense que j'ai préféré ça aux autres Cohen que j'ai pu voir (et que j'ai apprécié aussi d'ailleurs). Je ne peux donc que vous conseiller d'y aller...

Allez, le prochain, c'est dans un an, en janvier. Et on y retrouve Jeff Bridges...

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